1. Madame l'Ambassadrice


    Datte: 19/12/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, extracon, nympho, grossexe, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... apportant ces bâtiments dont ils ne faisaient rien et qui allaient leur rapporter des dividendes. Mais comme tout en Afrique se passe en marchandages et bakchichs, M’Blabla et De Ricin voulurent casser ce système et tout faire de façon claire, sans dessous de table. Nombreux furent ceux, « traditionalistes », qui traînèrent les pieds et les dossiers n’avançaient pas. La société déclarée en Érythrée payait peu d’impôts, M’Blabla en voulait plus, mais sa maîtresse tint bon tant que le moindre centime de bénéfice ne serait pas encore rentré. Des Français vinrent s’installer à Asmara pour inaugurer le premier centre de formation à l’hôtellerie du pays. Des dizaines de personnes y furent formées, aux normes françaises de l’hôtellerie et de la restauration. De jeunes chefs, tentés par l’aventure, prirent la tête des premiers restaurants et travaillèrent avec brio sur le lien entre cuisine locale et cuisine internationale.
    
    Un premier village de vacances sortit de terre en bord de mer Rouge, des bungalows construits en pisé, extrêmement tempérés et confortables. Trente bungalows pour accueillir trente familles, une centaine de personnes, parfaitement intégrés dans l’environnement selon les souhaits du président. Au programme, activités de plage, pêche, pêche sous-marine, tourisme, promenades en boutre. Pour dynamiser l’activité touristique, Fleur fit faire un clip vidéo et se rendit en France, invitant les grands noms du tourisme à inscrire l’Érythrée à leurs catalogues. ...
    ... L’occasion pour elle de rencontrer son homologue, le nouvel ambassadeur de l’Érythrée en France, qui n’était autre qu’Ibrahim, frère du président.
    
    Point de ruée immédiate, mais bientôt les croisiéristes sollicitèrent l’autorisation de mouiller leurs géants des mers à Massaoua. Il fallut une levée de fonds extraordinaire et internationale pour construire un port de tourisme avec une jetée capable d’accueillir deux paquebots simultanément, vomissant jusqu’à quatre mille personnes chacun. On imagine le boom économique, même si chaque visiteur ne laisse qu’une centaine de dollars, c’est huit cent mille dollars d’un coup injectés dans l’économie locale. Le tiers du PIB de départ et ce, au moins deux fois par mois. Les conséquences furent instantanées. Les boutiques artisanales se multiplièrent, des guides touristiques s’improvisèrent, des minibus et même des carrioles tirées par des ânes s’offrirent aux touristes. On fabriqua des boutres traditionnels à tout-va, les villages de vacances étaient désormais quinze, des écoles de pêche sous-marine avaient fleuri un peu partout. Des gens demandaient à acheter ou à faire construire des résidences secondaires. Avec un architecte français, Fleur mit au point le plan de marinas pour les baies parsemées d’îles et d’îlots, fantastiques terrains de jeux nautiques, dans les baies de Marsa Fatma et, plus au sud et tout proche de Djibouti, Assab. Un même concept avec trois cents logements et trois cents anneaux de bateaux.
    
    Le budget national se vit ...