1. Fauna, je suis à toi (3)


    Datte: 12/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... ventre sur mes genoux. Tu vas recevoir une petite correction.
    
    Sans formuler la moindre objection, comme si j’étais dans un état second, je fis ce qu’elle dit. Je m’avançai et me couchai sur elle, mon ventre nu sur ses cuisses, ma tête en bas, dans une position très inconfortable, et mes fesses en l’air, prêtes pour le mauvais traitement qu’elle avait l’intention de m’infliger…
    
    La réalité de ce que j’étais en train de vivre s’imposa à moi : j’étais dans la cabine d’essayage d’une boutique de mode, nue avec ma meilleure amie, que je venais de retrouver après des années de séparation, et qui me fascinait tellement qu’il n’y avait rien au monde que j’avais davantage envie de faire que de lui obéir. Et là, elle s’apprêtait à m’administrer une fessée.
    
    Si, il y a encore quelques semaines, on m’avait décrit ce scénario, j’aurais trouvé ça ridicule, grotesque. Mais ici et maintenant, alors que je me retrouvais dans cette situation, mon cœur battait à contretemps, j’avais chaud de partout, et mon vagin se liquéfiait, percevant bien mieux que mon cerveau que ce qui était en train d’arriver correspondait à mon vœu le plus cher…
    
    Le premier coup me prit par surprise. Elle frappa sur mes fesses, vite et sans prévenir.
    
    Aïe. J’avais beau savoir ce qui m’attendait, j’avais pensé que la mise en train serait moins brutale. Ça n’avait rien de tendre. Elle m’avait prise au dépourvu, et sa claque avait laissé sur une de mes fesses un picotement, sur une zone de la taille ...
    ... d’une main.
    
    Le deuxième coup fut plus vif encore, et, cette fois-ci, je laissai échapper un petit cri. Fauna n’avait pas l’intention de tolérer cela:
    
    — Silence, ordonna-t-elle.
    
    Elle frappa, frappa encore, deux fois, cinq fois, dix fois, alors que je mordais ma lèvre pour ne pas extérioriser ma douleur. Désormais, la succession des frappes sur mon cul créait une sensation d’élancement permanente, une brûlure, comme si la peau était devenue hypersensible et que le moindre mouvement suffisait à en échauffer les nerfs à vif.
    
    Et pourtant, au fur et à mesure, l’expérience devint de moins en moins désagréable. Oui, j’avais toujours mal, mais peu à peu, ce mal se transforma en autre chose. Par une étrange alchimie, la honte se changea en fierté, l’inconfort en besoin, la souffrance en plaisir. Mes sens étaient sublimés, mes valeurs bousculées, mon univers avait le vertige. C’était bon, tellement bon…
    
    — Mmmhh oui… Oh oui…
    
    Ce supplice m’avait tellement transportée dans un autre monde, menée à un état de conscience différent, que lorsque Fauna cessa de me fesser, je ne m’en rendis pas compte immédiatement.
    
    J’étais essoufflée, en nage, le cul si sensible que j’avais l’impression qu’il avait été passé au papier de verre. Surtout, je découvris que la robe blanche de Fauna était trempée, tachée par la mouille qui s’était écoulée de mon vagin. C’était trop fou, ce qui venait de m’arriver. Une des expériences les plus délirantes de mon existence. Et ça n’était pas ...
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