1. Fauna, je suis à toi (3)


    Datte: 12/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... éloignée de mon image familière que j’eus soudain très peur.
    
    Comment allais-je porter ça au quotidien ? J’évoluais dans un milieu très masculin, et à m’imaginer vêtue de cette manière dans un amphithéâtre plein à craquer d’étudiants en mathématiques, j’eus une crise de panique. Jusqu’ici, j’avais toujours vécu en me fondant dans la masse. Attirer les regards, c’était impensable, impossible.
    
    — C’est exclu. Je ne peux pas porter ça. C’était une mauvaise idée. Il faut qu’on parte.
    
    Fauna se rua vers moi, tout près. Elle avait un air sévère. Elle attrapa mes cheveux, pas gentiment. Et d’une voix glaciale, elle me dit :
    
    — Tu vas porter ce que je te dis de porter, poupée, tu comprends ? Et sans discuter.
    
    Prise par surprise par son ton autoritaire, celui-ci me fit l’effet d’une piqûre de guêpe, soudaine et perçante, sauf qu’à la place d’une vive douleur, je fus gagnée par une excitation immédiate. Une sensation qui me retourna, fit trembler tout mon organisme. Les pétales de mon sexe s’ouvrirent comme une fleur de lotus.
    
    La bouche entrouverte, j’attendais d’autres instructions. Ça ne tarda pas :
    
    — Tu vas apprendre ta place, jeune fille. Tu mérites une petite punition… Allez, retire tes vêtements.
    
    Mi-gauche, mi-tremblante, je m’exécutai sans dire un mot. C’était vite fait : ma toute petite robe rouge se retrouva froissée à mes pieds, vite rejointe par mon soutien-gorge et mon string en dentelle.
    
    J’étais nue face au regard inflexible de Fauna. Ça n’aurait pas ...
    ... dû me tracasser, après tout, en plusieurs heures d’essayages, elle m’avait vu à poil presque sans arrêt. Mais là, dans ma tête, tout était différent. Enorme trac. Intimidée, je tentai de protéger ma vertu en dissimulant poitrine et pubis derrière des bras et des mains effarouchés et pas du tout à la hauteur de la tâche.
    
    — Assez. Retire tes mains. Je veux te voir nue.
    
    Obéissante, je fis ce qu’elle m’ordonnait. Droite comme un "i", je me présentai à elle, dénudée, dans cette cabine d’essayage.
    
    Le regard inflexible de Fauna m’ausculta longuement, des pieds jusqu’à la tête, comme s’il recherchait à percer à jour les secrets de mon âme. J’avais l’impression d’être plus que nue, révélée dans ce que j’avais de plus intime, sans aucune protection. Et, à mesure que cet examen silencieux se prolongea, je me sentis de plus en plus humiliée, honteuse du traitement qui m’était ainsi infligé et auquel je me soumettais de ma propre volonté.
    
    J’étais confuse, frémissante, balbutiante, et en même temps les chauds élancements de ma chatte me forçaient à admettre que mon corps adorait cette situation. Je crevais d’envie qu’elle se lève et qu’elle touche mon corps de ses doigts brulants. Livrée à elle comme je l’étais, j’étais à deux doigts de l’implorer de me prendre et de jouer avec moi de la manière dont elle avait envie...
    
    Mais mon amie avait d’autres projets. Lorsqu’elle brisa le silence, ce fut pour me donner un ordre que je n’avais pas envisagé :
    
    — Viens te mettre à plat ...
«12...789...13»