1. Fauna, je suis à toi (3)


    Datte: 12/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... fini...
    
    Délicatement, Fauna déposa sur mes cheveux une série de baisers doux, en me murmurant des mots tendres. Elle me dit comme elle était fière de moi, comme j’avais été courageuse et obéissante, comme la punition m’avait rendue encore plus belle et séduisante. Puis, sans que je m’y attende, elle formula une nouvelle exigence :
    
    — Lève-toi, poupée. Ça n’est pas terminé. Je veux que tu me montres comment tu fais pour te donner du plaisir…
    
    Cette demande me fit l’effet d’un choc. Malgré tout ce que Fauna m’avait fait et poussée à faire depuis nos retrouvailles, je restais une fille assez vanille, la tête pleine d’inhibitions compliquées. Me donner en spectacle comme elle l’exigeait à présent, ça représentait une nouvelle limite à franchir, une nouvelle manière de trahir celle que j’avais été.
    
    Cela dit, ces objections furent vite balayées. J’avais promis d’être obéissante et je ne voulais pas être punie à nouveau. Surtout, j’aurais détesté décevoir mon amie. Mais encore davantage, j’étais une femme en proie au désir, aux abois, avec une immense envie de jouir, un besoin d’être délivrée. Si pour y parvenir, je devais me plier à cette exhibition, c’était ce que j’allais faire…
    
    Douloureusement, et sans dire un mot, je me levai pour faire face à Fauna. Dans ses yeux je lis de l’admiration.
    
    Anxieuse, je sentis ma gorge se serrer. L’intérieur de mes cuisses était mouillé. Mon ventre tendu. Mes seins pointaient, durs comme des cornes. Ils me lançaient, me ...
    ... tracassaient, aussi je saisis un de mes tétons entre mes doigts afin de lui donner l’attention qu’il réclamait.
    
    Je pris une respiration profonde, m’agrippai au regard de mon amie, et plongeai vite un doigt, puis deux, dans mon intimité. C’était dégoulinant, poisseux, comme si je glissais la main dans le pot de crème dessert.
    
    Sous l’effet de l’excitation, les pupilles de Fauna étaient devenus des billes sombres. Elle me dévorait des yeux, scrutant chacun de mes gestes, comprenant qu’ils lui étaient exclusivement réservés. Je m’arrimai à cela, comme si ce lien entre nous était désormais la seule réalité.
    
    J’explorais mon sexe avec une impudeur totale, en parcourait les plis, en écartait les pétales afin de le donner en spectacle, à destination de Fauna. Mes phalanges étaient dégoûtantes de mouille chaude et collante.
    
    Cela faisait déjà un moment que l’excitation montait en moi. D’une certaine manière, cela avait commencé par nos retrouvailles de ce matin dans la rue, en continuant par des heures de chassés-croisés, de gestes tendres, de sous-entendus et de baisers passionnés. La fessée que je venais de recevoir m’avait poussée dans mes derniers retranchements et j’étais désormais une grenade à moitié dégoupillée.
    
    Au moindre contact de mes doigts, mon clitoris envoyait des lancées dans toutes les directions. Des éclairs de plaisir se propageaient dans mon ventre, jusqu’à ce que je me plie en deux ; dans mes cuisses, ce qui fut à deux doigts de me faire perdre pied ; dans ma ...
«12...91011...»