1. Fauna, je suis à toi (3)


    Datte: 12/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... tout. Rien d’autre n’avait de l’importance.
    
    Puis, une dernière tension des cuisses. Mon souffle bloqué. Ma vue qui s’assombrit. Et, privé de toute force, je m’effondrai au sol, vaincue, immobile, le sexe mouillé agité d’une série infinie de pics de jouissance qui agitèrent ma forme recroquevillée.
    
    Elle me laissa tout le temps dont j’eus besoin avant de réémerger. Lorsque je me relevai, chancelante, groggy après cet orgasme merveilleux, elle me récompensa en m’embrassant passionnément, l’air d’être fière de moi et de la métamorphose à laquelle je m’étais pliée.
    
    Elle m’aida à me nettoyer et à enfiler de la lingerie propre. Puis je remis ma robe, la petite chose rouge, mignonne et scandaleuse qui avait mis le feu aux poudres dans cette cabine d’essayage. Un raccord maquillage et coiffure et j’étais à nouveau présentable.
    
    Dans la boutique, les vendeuses nous regardèrent d’un air entendu, mi-amusées, I’m-envieuses. Elles avaient deviné ce qui s’était tramé dans la cabine d’essayage. Curieusement, cela me fit me sentir très fière de moi. Fauna régla la facture pour une somme que j’imaginais hors de prix et prit des dispositions pour me faire livrer tous nos achats le lendemain matin chez moi.
    
    Incapables de nous séparer, on alla encore s’embrasser dans l’allée discrète où nous nous étions retrouvées, sans parvenir à nous rassasier de nos baisers. Après plusieurs faux départs, nous nous résolûmes à nous détacher l’une de l’autre. Juste avant de nous quitter, elle me ...
    ... susurra dans le creux de l’oreille :
    
    — Demain après-midi, poupée, je vais venir te rendre visite chez toi, et je vais te baiser.
    
    Je rentrai chez moi comme dans un rêve, la tête pleine d’images et d’envies, le corps émerveillé mais aussi un peu frustré. Pour toutes les choses extraordinaires qui s’étaient produites aujourd’hui entre elle et moi, il y en avait une qui n’avait pas eu lieu et dont elle venait de me faire la promesse. J’avais envie de passer à l’étape suivante avec elle. J’avais envie d’une étreinte, j’avais envie de faire l’amour avec Fauna.
    
    C’est donc la tête pleine de ce type d’idées que je rentrai chez moi. Peu après, Théo arriva. Il ouvrit des yeux grands comme des soucoupes en découvrant mon nouveau look sexy :
    
    — Mais… En quoi est-ce que tu es déguisée ?
    
    — En moi-même, lui dis-je.
    
    Aguicheuse, je posai les mains à plat contre un mur, relevai l’ourlet de ma petite robe, révélant mon string que je fis coulisser sur le côté. Jetant à mon mec un regard de braise, je lui dis, avec un aplomb que je ne me connaissais pas :
    
    — Allez, viens. J’ai envie de me faire défoncer.
    
    Il hésita un peu, comme si j’étais une étrangère. Mais très vite, j’entendis derrière moi le bruit de sa braguette qui s’ouvrait. Lorsque son pénis pénétra en moi, je criai de joie, puisque ici, contrairement à la cabine d’essayage, je n’avais pas à me montrer discrète.
    
    — Oui, c’est ça… Vas-y… Pas la peine d’être gentil…
    
    Le pauvre ! Un peu en dehors de son élément, il fit ...