1. Le commencement


    Datte: 24/11/2021, Catégories: hhh, hbi, inconnu, toilettes, Oral lieusexe, Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe

    ... rythme en forçant ma bouche plus profondément. Alors ma langue entame une danse endiablée autour de son gland, qui coule puis ralentit pour redescendre le long de son sexe, petits bisous aux valseuses, ma bouche englobe une orpheline pendant que ma langue tapote la peau fine et sensible. Je reprends le jeu en main.
    
    Il se penche vers moi pour murmurer d’une voix déjà éraillée par le plaisir un « encore, oh oui, c’est bon ». Je reprends donc en léchant son sexe durci de haut en bas comme une glace, je salive énormément. Ma bouche devient son fourreau qu’il enfourne allégrement avec un rythme plus soutenu cette fois.
    
    Les mouvements de son bassin sont de plus en plus saccadés, ponctués de gémissements plus prononcés. Mes doigts caressent ses cuisses, ses poils longs et fins, remontent le long de ses hanches… pour atteindre cette ligne entre le nombril et la touffe au-dessus de sa queue. Que c’est bon !
    
    Un ballet de douceur, un quatuor de mains qui se croisent, se décroisent, de regards flous qui se retiennent et se quittent pour rejoindre chacun l’intimité de ses pensées, le corps abandonné. Il est endurant le bougre, j’ai la mâchoire qui fatigue entre léchages, aspirations, sucions. Ses mains glissent vers moi, massent ma poitrine, me titillent gentiment les tétons, mais efficacement.
    
    Maintenant, je gémis à mon tout, me tortille sous ses caresses. Je me liquéfie sur place tellement c’est intense. Reprendre le contrôle ou laisser-faire : dur dilemme !
    
    Plus de ...
    ... notions de temps, d’endroit, d’espace, un nuage en instance de flottaison entre irréalités et mon rêve. J’oublie tout, je ne suis que sensations, pulsions, dans mon kif de ma thérapie par le mâle. Frissons, frémissements, contractions, mon corps, son corps ondulent à l’unisson.
    
    Le mouvement se fait plus rapide, plus intense, plus profond aussi. L’échéance sans retenue menace, arrive. C’est l’explosion.
    
    Je n’ai pu me retirer à temps, l’aurais-je voulu d’ailleurs ? Quatre/cinq giclées atteignent ma glotte, je déglutis tant bien que mal, avale le tout. Mon corps n’est que frissons, j’ai les poils électrisés comme en érection sur mes avant-bras. Pendant que mon partenaire faiblit, je continue de le solliciter doucement comme pour le calmer ou remercier ce sexe impétueux. Je me relève… groggy dans un état second.
    
    Et comme d’habitude, je vais prendre la fuite après ce coup du soir.
    
    Ne pas m’attacher, sans regret, sans un regard, mais à l’intérieur tout s’effondre comme à chaque fois. Mes valeurs, mes codes, mon éducation, mes croyances familiales, j’ai voulu tout bousculer ce soir… passer outre mes barrières.
    
    Vite la voiture, refuge, partir, partir loin…
    
    Je rejoins ma voiture, sur le parking de cette aire d’autoroute si particulière.
    
    Bip d’ouverture, et au moment d’ouvrir la portière pour m’engouffrer, deux mains surgissent derrière moi, deux bras de chaque côté sans me toucher se posent pour refermer cette portière fermement, je suis comme dans un écrin me coupant ...