1. Le commencement


    Datte: 24/11/2021, Catégories: hhh, hbi, inconnu, toilettes, Oral lieusexe, Auteur: Kannouteki, Source: Revebebe

    Faire plus de trois cents bornes en voiture, en plein mois d’août, sous une canicule pas possible, sur une autoroute avec la climatisation en panne : il faut être complètement fou !
    
    Je ne me rappelle pas quand, comment j’ai pris le volant, ni le paysage, ni les panneaux de direction, ni les musiques à la radio, ni rien, juste en mode pilotage automatique dans ma tête avec le cerveau bloqué sur mon scénario le plus dément, le plus insensé qu’il soit.
    
    Je ne me souviens même pas d’avoir fait une pause ou fait le plein d’essence. Pas de notion du temps écoulé non plus. Je sais juste où je vais et pourquoi, ce qui en soi est l’essentiel.
    
    Mais tu es complètement débile. Qu’est-ce qui te prend ?
    
    Je suis là, destination atteinte, enfin. Il est plus de 23 heures, la voiture garée sur un parking d’une petite aire d’autoroute du sud-ouest. C’est un lieu connu pour les rendez-vous entre hommes, juste entre hommes curieux, des gays, des bisexuels ou autres. J’observe le va-et-vient des véhicules, un ballet de voitures ou camions, qui se garent, repartent (ou pas).
    
    Le flot de circulation se ralentit, mais pas l’activité sur le parking. Des silhouettes se glissent furtivement entre certains emplacements tels des papillons, disparaissent, reviennent dans le silence étouffant d’une nuit d’été.
    
    En jeans, tee-shirt et baskets basses, je sors de ma voiture que je ferme d’un bip, je me dirige vers les toilettes m’attendant à.… Quoi, d’ailleurs ?
    
    Qu’est-ce qu’il a pu se ...
    ... passer dans ma tête ? Il est encore temps de faire demi-tour… NON !
    
    Je regarde autour de moi. Personne ou du moins personne ne me remarque, je peux y aller. Je me dirige, d’un pas que je veux ferme, déterminé vers les toilettes de l’aire de repos. J’entre, une légère odeur un peu âcre me chatouille les narines. Les toilettes toutefois ont l’air propre. J’avance. Des bruits étouffés me parviennent comme… des gémissements. Des bruits amortis se diffusent dans la nuit, sous un éclairage incertain et diffus. C’est bien l’endroit.
    
    J’ai de la compagnie. J’écarquille les yeux.
    
    Des ombres de dos, des hommes s’agitent, bougent, non, glissent plutôt dans un mouvement ondulatoire, avec des sons agrémentés de « mhums » ou « sluurps », dans un concert de gémissements, de halètements…
    
    Un homme au milieu, à genoux, torse nu, le pantalon déjà baissé et le fessier à l’air. Je découvre une ronde masculine autour de lui, qui se déplace telle une vague dans un mouvement chaloupé de va-et-vient. Ils sont accompagnés de leur main sur leur sexe ou de leur bassin : la danse de la sarbacane.
    
    La boule au ventre(je suis un peu timide quand même), j’avance doucement.
    
    Ces hommes se caressent le torse et les tétons en se masturbant, ils se branlent individuellement, parfois l’un l’autre de concert autour de cet homme au milieu. Je reste impassible, je m’attendais à ce spectacle.
    
    L’un taille une pipe à son voisin tandis qu’il s’astique son piquet fièrement dressé de plus en plus vite. Celui ...
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