Tranches de vie
Datte: 07/08/2018,
Catégories:
jeunes,
inconnu,
uniforme,
plage,
boitenuit,
pénétratio,
nostalgie,
Humour
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... si elles étaient restées des jeunes filles bien comme il faut ; une sorte de rapport gagnant/gagnant, en quelque sorte… Ou quelque chose dans le genre.
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Ensuite, eh bien… il y eut les quelques mois passés en Guadeloupe, et puis le retour en France suivi d’un long, très long séjour à terre. Je le savais depuis le début : c’est le sort qui attendait – au moins à l’époque – tous les marins. Qu’en est-il aujourd’hui ? Je ne m’y intéresse plus vraiment, en vérité.
Par contre, une fois les valises posées à terre, la routine s’était très vite installée… C’est à ce moment-là que je m’étais souvenu qu’enfant, j’avais toujours voulu faire du tennis, et qu’il y avait un club tout proche de mon domicile. L’occasion était trop belle… Une trentaine de séances plus tard, je commençais presque à savoir taper dans la baballe et je m’étais trouvé un partenaire avec lequel nous faisions quelques échanges trois après-midi par semaine.
Seulement, ce jour-là, la bagnole de mon compère avait eu la bonne idée de tomber en panne. Qu’à cela ne tienne, j’avais demandé à ce que l’on fasse une annonce, et c’est ainsi que j’avais vu arriver une charmante jeune femme à qui il était arrivé la même mésaventure que la mienne.
Bref, deux heures et une déculottée magistrale plus tard, j’avais fait la connaissance d’Alexandra… Et là, je vous vois venir : était-elle aussi délurée qu’Élodie ou que Maria ? En vérité, je n’en savais rien, mais cela n’avait pas l’air d’être le genre de ...
... la maison… Et était-elle aussi bien roulée que les filles des Seychelles ? Non, là encore, cela n’avait rien de comparable.
Par contre, en plus d’être mignonne et tout aussi célibataire que moi, elle avait de l’humour, de la répartie, des points d’intérêt communs avec les miens, et surtout pas mal de recul sur la vie. Et cela peut paraître idiot, mais j’avais su dès notre première entrevue qu’elle avait quelque chose que les autres n’avaient pas… Bref, cette fille-là, je devais la séduire.
Bien entendu, avec une telle nana, il ne s’agissait pas d’y aller avec la finesse d’un bulldozer ! Alors, sans vraiment en avoir l’air, à coups de bouquets de fleurs et de petits restos, j’avais fait le siège de sa petite personne pendant deux semaines jusqu’à ce que ce soit elle qui finisse par me demander si j’avais l’intention de l’embrasser un jour ou si elle allait devoir attendre jusqu’aux calendes grecques…
Par contre, pour ce qui est de passer à la position horizontale, la belle avait des exigences… Exigences qu’elle avait longuement notées sur une feuille de papier et qu’elle avait glissée, à mon insu, dans la poche de mon veston. En plus de quelques détails importants, il y avait surtout une heure et une adresse…
Bref, le lendemain, j’avais sorti le pantalon blanc, la veste bleu marine et les godasses cirées… Et je m’étais surpris à l’attendre le cœur battant, tel un collégien qui va à son premier rendez-vous ! Par bonheur, son taxi était pile à l’heure, mais cela ...