1. Tranches de vie


    Datte: 07/08/2018, Catégories: jeunes, inconnu, uniforme, plage, boitenuit, pénétratio, nostalgie, Humour Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    Un petit texte un peu plus personnel que les autres, avec peut-être même de vrais morceaux de moi dedans. Vous plaira-t-il ? Ce sera à vous de me le dire au moment des notes et commentaires.Bonne lecture.
    
    Lorsque j’ai rencontré Natacha, j’avais quinze ans… Et dix-sept lorsque j’avais commencé à lui tourner vraiment autour. C’est drôle, cela me semble hier…
    
    Oh, bien sûr, avant elle et comme presque tout le monde, j’avais croisé la route de quelques demoiselles avec lesquelles j’avais partagé certains bons moments. Enfin, entendons-nous bien, il ne s’agissait que de sorties diverses et variées où nous nous tenions la main, où nous embrassions parfois nettement plus que de raison, et où même quelquefois – soyons fous – quelques mains baladeuses pouvaient éventuellement s’aventurer un peu partout… Mais rarement en dessous de la ceinture !
    
    Eh oui, que voulez-vous, si dans certains patelins cela semble normal, dans notre beau pays, il y a des choses qui ne se font pas. Bien avant l’heure officielle, ça vous gratte par où ça vous démange, ça chatouille l’entrejambe des demoiselles au moins autant que le vôtre, mais il est interdit de passer à l’acte… Cela ne se fait pas, point. Il n’y a pas à revenir dessus, et puis, entre nous, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons refaire le monde.
    
    Cela dit, à cette époque elle m’avait semblée splendide, Natacha, avec ses longs cheveux châtain frisottés et qui cascadaient sur ses épaules, ses yeux noisette et son petit air mutin. ...
    ... D’ailleurs, je me souviendrai toujours de la réaction de mon grand-père lorsqu’il l’avait vue pour la première fois :
    
    — Vingt diousses ! Si j’avais une souris comme ça dans mon grenier, je tue le chat tout de suite ! Tu en as, de la chance !
    
    C’est ça, j’en avais, de la chance… Enfin, ça, c’était vrai sur le papier parce qu’en fait, avec Natacha, c’était déjà la croix et la bannière pour simplement échanger un baiser. Elle me suivait tranquillement partout où je l’emmenais, y compris et surtout dans les endroits les plus déserts où elle devait bien se douter que je n’allais pas rester les bras ballants et que j’essaierais d’obtenir d’elle quelque chose d’un petit peu plus consistant, mais rien n’y faisait : poser mes lèvres sur les siennes était déjà un exploit. Et comme il se trouve que, parallèlement, je ne me sentais pas non plus une vocation d’apprenti violeur, mon problème n’était pas là d’être résolu.
    
    Mais mon plus gros souci n’était sans doute pas là, quand j’y repense. Non, le véritable hic, c’est que malgré tout cela, j’avais cette bécasse dans la peau !
    
    Par bonheur, quelques mois plus tard, j’avais rencontré Élodie qui fréquentait la même auto-école que moi, et nous avions d’ailleurs tous deux décroché le papier rose à trois jours d’intervalle. Et si, physiquement, elle n’était au final pas si différente de Natacha – mêmes cheveux châtain tout juste un peu plus longs, même taille ou presque, et surtout même corpulence – pour le reste, c’était le jour et la ...
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