1. Tranches de vie


    Datte: 07/08/2018, Catégories: jeunes, inconnu, uniforme, plage, boitenuit, pénétratio, nostalgie, Humour Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... s’échouant sur le sable blanc. Mais, comme cela se produit souvent lorsque les préliminaires se sont un poil éternisés, pas moyen d’envoyer la purée !
    
    Qu’à cela ne tienne, nous changions encore de position – elle n’aimait pas beaucoup plus la levrette que moi –, mais par contre, lorsqu’elle me tournait le dos, allongée comme moi sur le côté, j’avais l’impression de m’enfoncer encore un peu plus loin en elle, et alors là… Si un tsunami s’était produit à cet instant, je crois qu’il aurait été ridicule à côté de celui qui nous emportait. Et nous restions là plusieurs minutes, collés l’un à l’autre, mon sexe toujours fiché en elle comme si nous voulions que cet instant de pure jouissance ne s’arrête jamais.
    
    Et une fois revenus sur Terre, que faisions-nous, je vous le demande ? Eh bien nous rentrions à l’hôtel, toujours accompagnés de nos dulcinées – hôtels qui, comme par hasard, étaient situés à deux pas des boîtes de nuit que nous fréquentions – avec l’idée de finir dans nos chambres ce que nous avions si bien commencé sur la plage ! Seulement, bien souvent, l’appel d’un carré de pelouse, le parfum d’un bouquet de bougainvilliers ou d’un reflet de la lune dans la piscine mettait un frein à nos résolutions, et c’était donc directement sur place, sous le ciel étoilé des tropiques, qu’avait lieu le deuxième tour !
    
    Ce n’est souvent qu’aux premières lueurs de l’aube que le personnel chargé de l’entretien nous invitait poliment à débarrasser le plancher et à regagner nos ...
    ... piaules… même si la plupart du temps, à l’exception peut-être d’un petit coup vite fait au moment de repartir, les réjouissances s’arrêtaient là. Le repos du guerrier ? En fait, ce n’était pas tout à fait vrai.
    
    Vers treize heures, nous devions être à bord, le règlement militaire l’exigeait. On passait notre après-midi à jouer les marins – ben oui, quand même, il paraît que nous étions payés pour ça –, mais peu importe… Vers vingt heures et au volant des cabriolets qu’elles avaient loués pour nous – qui a dit avec notre argent ? – les filles se repointaient, et la seule différence avec la veille était souvent le resto dans lequel nous nous rendions. Bien évidemment – nous le savions bien – elles n’allaient pas nous emmener dans la version seychellienne de la baraque à frites, mais nous ne regardions pas à la dépense… Encore une fois, nous avions tous conscience que ce genre d’aventure ne se vit qu’une seule fois dans son existence et que, comme dit le célèbre slogan, cela le valait bien.
    
    Et en parlant d’argent – oui, parce que pour la petite histoire, nous avions tous claqué quasiment un mois et demi de salaire en dix jours – l’opinion que je m’étais faite là-bas n’a pas changé avec le temps : ces nénettes-là n’étaient pas des prostituées. Elles n’étaient pas plus payées par les boîtes que par les restaurants ou même les hôtels qu’elles nous faisaient fréquenter. Par contre, elles avaient décidé de s’offrir un peu de la vie de rêve à laquelle elles n’auraient jamais eu droit ...
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