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À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... viande… méritait le châtiment suprême. Bien sûr, personne n’avait voulu prendre la plainte portée à l’époque des faits. Ces salopards étaient des fils à papa intouchables et la parole de quelques traîne-misère n’aurait pas pesé bien lourd, face à l’armada de conseils que les parents n’auraient pas manqué de faire monter aux créneaux. Oui… son combat était plus juste et surtout… sans appel ! Bien… le temps de l’action s’annonçait. Tout préparer pour une réussite totale était primordial et les faits lui donnaient raison. Les flics chargés de faire la lumière sur chacun des « suicides » y perdaient leur latin. Là encore, l’ombre avait suivi les informations et s’était aussi rendue dans le bistrot qui servait certains soirs de quartier général aux policiers. Les oreilles grandes ouvertes, c’était fou ce qu’il était possible de glaner. Un seul bémol, cette victime collatérale qu’était devenue Marinette. Pas question de la laisser moisir dans un asile psychiatrique. Si elle avait perdu l’esprit, ce n’était pas du tout prévu. Comme quoi, rien ne serait toujours vraiment parfait, quoi qu’on en pense. Mentalement, il lui fallait récapituler et contrôler que tout se passerait pour le mieux. Prévoir pour ne pas avoir à subir. Alors le cerveau de cet exécuteur se mit en mouvement. La voiture de Jacques… celle dont il était si fier était remisée au garage. La grande silhouette franchit donc l’espace libre entre le portail et son poste de guet. Reconnaître les lieux, pour savoir ...
... comment opérer. Bon ! Pas si difficile après tout. Le point noir… Élyse… mais pour elle il y aurait toujours un bon moyen de l’éloigner suffisamment de temps pour… oui ! Ce serait jouable. Jacques et elle étaient de retour depuis une semaine. Elle avait fait le jour de leur arrivée les courses urgentes. Mais ce matin, il lui fallait réapprovisionner la maison en produits moins essentiels. Donc elle poussait son chariot dans les allées du supermarché local en évitant les ménagères pressées ou les personnes âgées qui déambulaient dans les rayons. À plusieurs reprises un caddie avait failli heurter le sien. C’était fréquent ce genre de mésaventures, les gens ne faisaient plus attention à rien. Sa liste à la main, elle engrangeait tout ce qu’elle avait pris soin de noter sur son papier. Du beurre doux ! Il était écrit là que la maison en manquait. Et c’était en se baissant pour en saisir une plaquette qu’une vieille connaissance l’apostrophait. — Ah ! Élyse… vous êtes donc rentrés ? Un sursaut et deux regards se croisaient, se reconnaissaient également. — Maurine… tu as failli me foutre la trouille. Comment tu vas ? Oui, nous sommes là depuis dimanche soir. — Ben, nous aussi sommes revenus samedi ! Comment tu as trouvé la Vendée et son Atlantique ? — Pas trop mal, je l’avoue. Et puis on est bien partout lorsque l’on est en vacances ! — Oui… vous avez apprécié alors. Nous avons fait des tas de photos… de Majorque, je vais vous inviter un de ces quatre pour une soirée ...