1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... de plomb plus difficile à supporter entre les murs des rues vides. Les aoûtiens dans un grand chassé-croisé allaient bientôt remplacer les malheureux qui finissaient leurs vacances. Le monde continuait sa rotation immuable.
    
    Puis un beau matin, les persiennes s’étaient relevées. Enfin un signe de vie qui signifiait le retour du couple occupant cette chouette demeure. Il ne restait plus qu’à finir la besogne entreprise des mois plus tôt. Trouver le bon moment, le moyen aussi de faire, de passer inaperçu, telle une ombre, une gageure qui lui faisait danser le cerveau, lors des trois premiers « suicides ». Un seul regret, l’anicroche « Marinette ». Mais le fantôme se promit de la prendre en charge dès que son job serait enfin achevé. Seul le sort de Jacques n’était pas encore soldé. Une question de temps sûrement et son heure allait sonner.
    
    Une mini Cooper sortait de la longue allée gravillonnée dont le portail électrifié venait de s’ouvrir. Au volant, un petit bout de femme. Une belle plante jugea l’observateur inconnu. Mais il savait déjà tout sur les résidents de la baraque. Une patience d’ange lui permettait de connaître, sinon les habitudes des habitants, du moins la plupart de leurs déplacements. Sans doute que la nana se rendait au supermarché. Après les congés, remplir le frigo devenait une nécessité. Élyse… la forme en noir connaissait même son prénom, Élyse la femme de Jacques… en elle résidait le principal obstacle à la mise au point d’un stratagème menant à ...
    ... l’exécution du gaillard.
    
    L’écarter le temps de faire son boulot de nettoyage, difficile, mais pas vraiment insurmontable. Après cela, son travail serait enfin définitivement clos. Plus de quinze piges d’attentes, de tortures morales pour une délivrance expédiée en quelques semaines ! Si elle l’aidait à aller de l’avant, l’autre là, qui patiemment guettait sa proie, ne s’en glorifierait jamais. Il s’agissait en fait de débarrasser la terre de quatre ordures. Combien de victimes ces salopards avaient-ils à leur actif ? Facile d’abuser sexuellement de paumées, de leur faire miroiter des montagnes de pognons et de ne prendre que leur virginité sans leur accorder la moindre chance.
    
    De plus, certains sévices seraient gravés à tout jamais dans l’esprit de la plupart de ceux dont le quatuor avait abusé. La silhouette qui se tenait tapie pas très loin de l’ultime cible en savait quelque chose. Elle portait dans sa chair des stigmates toujours terriblement palpables. Trois initiales gravées au fer rouge, une lettre sur chaque fesse… et summum de l’horreur la dernière juste au-dessus de l’anus. Ces trois marques justifiaient aux yeux de ce spectre longiligne, une vengeance légitime. Des larmes de rage venaient de monter dans les yeux de ce vengeur encagoulé.
    
    Jacques Clameur… Celui-ci n’était pas plus coupable que les trois autres ! Pas moins non plus et sa seule présence sur les lieux, sa participation en plaquant au sol la victime, encourageant tacitement le bourreau à cramer la ...
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