À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
humilié(e),
contrainte,
Oral
policier,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... spéciale « clichés ».
— Pourquoi pas ? Et ton Marc, alors ? Il va bien lui aussi ?
— Oui… mais il est comme ton Jacques, pour le traîner pour faire les courses, il faut se lever de bonne heure. Et puis, il a été assez dans mes pattes pendant nos trois semaines chez les Espagnols…
— Plains-toi… dis que tu n’apprécies pas ses petites attentions…
— C’est vrai… attends, poussons-nous sur le côté… Allez-y, je vous en prie…
Un chariot glissait le long de ceux des deux discuteuses qui venaient de lui céder un peu de place.
Élyse et sa copine Maurine suivirent des yeux la forme qui poussait devant elle sa caisse à roulettes vide. Elles se sourirent et dès que l’autre eut disparu dans une contre-allée, un peu plus loin dans les rayonnages du magasin, la conversation reprit de plus belle.
— Tu as vu Élyse ? Je ne saurais pas dire si c’était une femme ou un homme !
— J’ai eu une impression bizarre moi aussi. Comme si cette tête ne m’était pas inconnue. Je ne fréquente pourtant pas les transsexuels.
— Tu crois vraiment que c’en était un… une ? Je ne sais pas comment on dit !
— Bof ! Juste une sensation, un sixième sens. Bon ! On se rappelle dans le courant de la semaine ? Pour se faire une bouffe entre nous ! Donne le bonjour à Marc.
— Je n’y manquerai pas… la même chose de ma part à ton Jacques.
Élyse filait vers les caisses, alors que son amie Maurine continuait ses courses. Un peu plus loin, dans la travée des gâteaux et bonbons, un curieux personnage ne ...
... quittait pas des yeux la femme qui s’activait à terminer ses emplettes. Lorsqu’elle sortit, une singulière filature se mettait en place. Et en quittant le parc à voitures, après avoir rempli son coffre de ses achats, l’amie du couple ne remarqua pas le moins du monde qu’elle avait à ses basques, un véhicule distant de quelques centaines de mètres.
Arrivée devant chez elle, la femme déchargea son coffre tranquillement, sans se douter que des quinquets anonymes la reluquaient toujours depuis l’abri de l’habitacle de la bagnole qui l’avait suivie. L’occupant du véhicule attendit patiemment de longues secondes avant de marcher sur le trottoir, de relever les noms sur la boîte à lettres et de regagner sa tire. Voilà… son plan lentement se mettait en ordre de marche. Il savait le blase de la bonne copine et celui-ci devrait lui servir pour éloigner Élyse de son mari… le temps nécessaire à la réalisation de ses projets.
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Aux environs de deux heures du matin, plus aucune lumière dans la rue du Général-de-Gaule, là où les époux Clameur vivaient. Une jolie maison de plain-pied que la belle Élyse avait décorée avec un goût très sûr. Caché dans un bouquet de noisetiers sauvages, le guetteur avait vu les deux personnes d’abord regarder un film à la télé, puis faire comme des milliers de couples ce soir-là. Le porno de Canal était plus que jamais toujours d’actualité ce premier samedi du mois. Si le visiteur inconnu ne voyait rien des images diffusées par le petit écran, en ...