1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... femme du sujet de leur enquête. Anita et Maryse finirent par s’endormir. En se lovant, l’une et l’autre contre sa compagne de fornication.
    
    Le lever de soleil de ce lundi d’une semaine toute neuve allait porter deux femmes flics aux portes du restaurant où elles avaient dîné le samedi soir précédent. L’employée arborait toujours un sourire de circonstance en voyant avancer vers elle ces deux clientes nocturnes. Elle fut d’autant plus surprise lorsque la plus âgée des deux lui colla sous les narines une carte de police.
    
    — Bonjour. Capitaine Solivers et ma collègue Dumain ! Pourrait-on vous parler quelques minutes ?
    — Me parler ? Ça va être l’heure du service… et puis à quel sujet ?
    — Vous connaissez ces hommes ?
    
    Anita venait de pousser sur le bar derrière lequel la serveuse se tenait, une photo. La femme la prit entre ses doigts. Ceux-ci tremblotaient de plus en plus. Maryse observait les réactions de la nana. Une espèce de raideur dans le haut du corps, le sang qui refluait du visage, la môme accusait le coup. Après, la défiance des gens à l’égard de la police pouvait se justifier par mille petites raisons. Cette femme sur la défensive tressaillait devant le cliché qui était couché sur le zinc.
    
    — Il y a un endroit où nous pourrions parler sans être trop dérangées ?
    — … je… je ne sais pas ! Pourquoi moi ?
    — Vous n’en avez vraiment aucune idée ?
    — … ! La terrasse… je peux avertir mon patron ? Ça va être long ?
    — Tout dépend de ce que vous avez à nous dire ...
    ... !
    
    La plus ancienne des policières parlait. L’autre se contentait de scruter les moindres mouvements d’Hélène. Cette dernière passa la tête par la porte de communication, bar-cuisine. Elle s’adressa à une personne invisible des deux keufs.
    
    — Monsieur Albert ! Je dois prendre quelques minutes… la police veut me parler.
    
    Une voix grave monta alors de l’autre côté de la cloison.
    
    — La police ? Rien de grave au moins ? Tu as des ennuis, Hélène ?
    — Non… je ne sais pas en fait !
    
    Le reste perdu dans le brouhaha des bruits du chef qui donnait ses ordres à ses arpettes… et déjà la serveuse prenait la direction de l’extérieur, où quelques tables attendaient les clients.
    
    — Voilà ! Ici ça devrait aller.
    — C’est parfait ! Alors ces hommes, ça vous dit quelque chose ?
    — … Je les connais, oui.
    — Des amis à vous, sans doute ? Quand et dans quelles circonstances les avez-vous rencontrés ? Vous pouvez nous en dire plus.
    — Ça risque fort d’être très long. Mais pourquoi ces hommes-là ? Et surtout pourquoi vous adressez-vous à moi ?
    — Jouons cartes sur table, voulez-vous, pour gagner du temps. Ils sont tous morts d’une manière, comment dire, très suspecte… que savez-vous donc sur chacun d’eux ?
    — Celui-là, Dominique une ordure, fils du copain d’un procureur de la République et les trois autres… des salauds de la pire espèce.
    — Nous vous écoutons !
    — Je m’en doute bien…
    
    Alors les yeux perdus dans le vague d’un autre soir, d’une nuit de cauchemar, la femme avait laissé aller ...
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