À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
humilié(e),
contrainte,
Oral
policier,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... commençaient à remonter. Normal ! À force de remuer la merde, son fumet faisait des vagues. Anita et sa collègue démêlaient un écheveau et le fil qu’elles tenaient demeurait bien ténu.
— xxxXXxxx —
La gare, un endroit de la ville très fréquenté. Comme toutes les gares de province, elle restait un peu le cœur de celle-ci. Au restaurant, le coup de feu du soir remplissait la salle et les employées allaient et venaient. Aucune n’avait les deux pieds dans le même soulier. Le temps du dîner accélérait les mouvements et les serveuses s’affairaient avec pourtant toujours le visage souriant. Une grande brune, très mince, venait le crayon et le calepin en main, prendre la commande de deux femmes qui visiblement n’étaient pas des clientes habituelles.
— Bonsoir mesdames ! Vous prendrez un apéritif ?
— Pourquoi pas ? Qu’est-ce que tu en dis, Maryse ?
— Oui… un truc léger !
— Je peux vous proposer notre apéritif maison : le pousse-rapière !
— Ah, tout un programme donc ! Et ça contient quoi, votre… apéro local ?
— Un peu d’Armagnac aromatisé à l’orange. C’est frais et léger… un délice.
— Eh ben, goûtons voir si c’est bon !
— Un pousse-rapière pour toutes les deux… je vous laisse faire votre choix pour le menu !
Elle était repartie. Une belle femme finalement avec un visage aux traits agréables, bien que mangé par une paire de lunettes. Les deux clientes suivaient des yeux la silhouette presque maigre de cette employée affable. Quelques instants plus tard, les ...
... boissons servies chatouillaient les papilles de celles qui s’apprêtaient à déguster un plat alléchant. La serveuse, dont le badge arborait le prénom « Hélène », commandes prises, était de nouveau accaparée par une table proche. Un court instant elle eut la sensation que les regards des femmes de la table dix s’appesantissaient un peu trop sur ses hanches.
Pour la soirée « dînette » préméditée depuis quelques jours, les deux donzelles s’étaient faites belles. Dans l’esprit d’Anita, ça passait par la case robe ou jupe, et chez Maryse, c’était légèrement plus complexe. Il n’y avait plus de cheffe ou de subordonnée. Juste deux amies ou plus exactement deux amantes qui affectionnaient de se retrouver dans un lieu où personne ne se préoccuperait de leur métier, de leur petite personne tout bêtement. Mais comment résister à ce besoin viscéral d’allier l’utile à l’agréable ?
Elles n’avaient discuté de rien et fini par atterrir dans ce restaurant bondé. Pour passer inaperçue, la foule semblait tout indiquée. Le prénom noté sur le badge de la serveuse les ramenait toutes les deux dans leur enquête. Pas moyen d’échapper à cette fatalité ? Pour cela, il eut fallu que l’une et l’autre en eussent envie et ce n’était pas le cas. Leurs yeux s’étaient ostensiblement attachés à suivre les faits et gestes de cette femme que les dires de Cynthia Pourtois avaient mis en évidence. Mais les quinquets inquisiteurs des flics malgré tout ne passaient pas inaperçus.
Les œufs mimosas de l’entrée ...