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À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... ces… hommes. Ils organisaient des fêtes… — Des fêtes ? Voilà qui nous intéresse. De quel genre ? — Ben… vous savez… de celles qui se passent entre les garçons et les filles. Et puis… même si certaines n’étaient pas d’accord… elles y passaient aussi. — Vous voulez dire qu’ils les forçaient ? Vous avez participé à leurs… petites sauteries ? — … ! Je suis obligée de répondre ? J’ai un mari, des enfants et j’étais jeune à ce moment-là… — Rassurez-vous ! Tout ce que vous nous racontez là restera entre vous et nous ! Nous avons juste besoin d’établir certains faits et de savoir… — Ils avaient le bras long et des parents qui avaient de l’argent. Notre avis ne comptait guère aux yeux de ces gens-là. Et puis c’est si loin tout cela… — Oui ! Je comprends votre réticence à nous narrer des faits vieux de quelque quinze ou vingt ans, mais ils ne vous feront plus jamais de mal… ils se sont tous suicidés. — Suicidés ? Je ne vais pas pleurer sur leur sort… — … vous pouvez préciser votre pensée. — Je… bon écoutez… leur registre, c’était plutôt le sadisme. Le fouet, la cravache et même plus parfois. — Plus… ? — Oui ! Je n’ai pas vu ni vraiment subi, mais je me suis laissé dire que le fer rouge était un de leur petit plaisir favori. Marquer les femmes, comme du bétail, quoi ! — Et pourquoi personne n’a donc jamais porté plainte ? Nous n’avons rien trouvé dans les archives ni nulle part du reste. Vous êtes certaine de ce que vous avancez ? — Ben oui… je vais vous donner un nom… une ...
... fille qui un jour m’a montré ses… blessures. Hélène… Hélène Normann. — Une fille de votre bahut ? Et vous avez vu des traces ? — Je peux vous dire qu’elle a dû beaucoup souffrir… et si un jour elle apprend qu’ils sont morts, celle-ci ne pleurera pas… et à mon avis elle ne sera pas la seule à être délivrée. — Vous aussi, n’est-ce pas ? — Quoi moi ? — Vous ne pleurerez pas ces quatre « mousquetaires » ? Vous avez fait des soirées avec eux ou c’est seulement… des bruits de couloirs ? — Ce qui se dit ici reste ici ? C’est bien ce que vous m’avez assuré ? — Évidemment ! Nous sommes policières ! — Regardez donc ! Cynthia venait de dégrafer sa robe et elle présentait son épaule à la vue des deux fliquettes. Une sorte de cicatrice rose violet, longue d’une dizaine de centimètres. — Voilà de quoi étaient capables nos braves types… je n’ai pas été violée, mais je ne dois mon salut qu’à une fuite rapide. — … ? Avec quoi vous ont-ils fait ce genre de chose ? — Un cutter ! Oui, soi-disant pour retirer plus rapidement mes vêtements… Je suis certaine que c’était volontaire. — Mais, pourquoi ne pas être allée voir la police ? — La police ? Mais j’y suis allée… trois fois même, et après cela, c’est moi qui ai eu les pires ennuis… le dénommé Dominique avait dans les amis de son père… un procureur de la République… à moins que ce ne soit même son père… alors, imaginez… J’ai même dû quitter la région, juste après mon diplôme parce que j’étais sans arrêt harcelée par des appels ...