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À prendre ou à laisser
Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... Cette photo, ou plus exactement une tout identique lui revenait en mémoire. Un peu de lumière illuminait d’un coup toutes ces morts inexpliquées. Quatre types sur la reproduction… et tous morts dans des circonstances bizarres. Il n’était plus question de coïncidences désormais. Il y avait bien un lien entre ces quatre hommes qui posaient sur le cliché. De retour au commissariat, les deux nanas reprenaient les dossiers de ces quatre défunts. Il devait forcément y avoir un truc qui leur avait échappé. Le lien était cette photo. Sur celle-ci, ce n’étaient que des gamins… enfin une petite vingtaine de piges, vingt-cinq tout au plus. Les deux flics allaient devoir creuser dans la direction de ces années de jeunesse. Mais que chercher ? Et surtout où ? Les morts avaient presque tous, entre quarante-cinq et cinquante balais, et s’étaient tous « suicidés » dans un laps de temps très réduit. Le lieu de leurs études… un point de départ ? — xxxXXxxx — Anita et Maryse avaient donc rendu visite à tous les professeurs susceptibles d’avoir connu les quatre gaillards. Bien entendu que quinze ou vingt ans après, retrouver des témoins s’avérait compliqué. Une photo de classe, celle de fin d’année, qui alimentait le livre du bahut… permettait cependant de remonter à quelques noms. C’était donc ainsi que plusieurs anciens étudiants avaient donné quelques détails assez glauques sur les « mousquetaires ». Oui ! Les garçons et les filles de leur université les avaient surnommés ainsi. Il ...
... semblait régner autour de ces loustics une atmosphère relativement secrète. Pour les hommes qui les avaient côtoyés, aucun n’avait voulu rester ami avec eux en général et le nommé Dominique Staneley-Kaly en particulier. Au fil des discussions, les mots enfin montraient que ces mecs, inséparables étaient la terreur des nanas du campus. Bien peu d’entre elles osaient raconter des horreurs. Mais l’une d’entre elles, une nommée Cynthia Pourtois brisait enfin la loi d’un silence pesant. Les deux flics sonnaient un samedi matin chez cette femme, mariée depuis et maman de deux gamins. — Bonjour Madame ! Capitaine de police Solivers et Brigadier Dumain, nous pourrions vous entretenir de quelques-uns de vos camarades d’études ? — La police ? Mais je n’ai rien fait ! — Non ! Rassurez-vous, nous enquêtons sur quatre de vos camarades de bahut… — Ah ? Lesquels ? Je n’ai gardé que très peu de contact avec ces amis de mes études… et puis je me suis mariée et je m’occupe surtout de ma famille. — Naturellement et c’est tout à votre honneur. Est-ce que Jean Castaing, Jacques Clameur, Lionel Chassard et Dominique Staneley-Kaly vous rappellent quelques souvenirs ? — Pourquoi ceux-là en particulier ? Ils ont fini par avoir des emmerdes avec la police ou la justice ? — … ? Vous les connaissiez donc ? Et vous pouvez nous parler de ce qui vous amène à penser qu’ils pourraient avoir des ennuis ? — Tout le monde… enfin toutes les étudiantes de cette époque-là ont eu maille à partir avec ...