1. À prendre ou à laisser


    Datte: 23/11/2021, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, humilié(e), contrainte, Oral policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... maison ?
    — Oui… Maryse, tu accompagnes ces dames et moi, je vais jeter un coup d’œil, je vais parler au docteur !
    — Merci madame !
    
    Élyse soutenue par Maurine et par cette Maryse parvenait à entrer dans la maison… Elle prit place sur un siège de la cuisine.
    
    — Tu veux un café pour te remettre un peu, Élyse.
    — Oui… fais-en un aussi pour ces gens…
    — Vous pouvez me donner quelques détails sur ce qui s’est passé ?
    — Oui… je vais vous raconter…
    — Qui êtes-vous, madame… vous vivez ici aussi ?
    — Non, non pas du tout, je suis une amie… nous sommes, mon mari et moi, de vieux amis en fait de Jacques et Élyse…
    
    Alors Maurine avait commencé son récit. La policière prenait des notes. La copine expliquait comment sa potine avait débarqué chez elle. Elle insista sur l’histoire du message, narra aussi la découverte dans la bagnole. Maryse, rejointe par sa cheffe posait des questions, écoutait, écrivait. Elle voulut voir le téléphone de la femme, celui du mari. Ce fut Anita qui posa d’un coup une question surprise.
    
    — Madame Clameur… lorsque nous sommes arrivées, nous vous avons entendu parler… une phrase a retenu mon attention.
    — Une phrase ? Je ne sais plus… qu’est-ce que vous voulez dire ?
    — Eh bien… vos mots étaient :
    — Non ! Jacqu… es… Ne m’abandonne pas ! Pas toi… pas toi aussi. !
    — … Je ne sais pas, ne saisis pas ce que vous voulez savoir !
    — Ben… « pas toi aussi », sous-entend qu’il y aurait eu un précédent… alors je vous pose la question. Pourquoi cette phrase ...
    ... ?
    — Ah… je… ah ! Oui, nous sommes rentrés de vacances il n’y a pas très longtemps et dans un journal que j’avais acheté sur notre lieu de villégiature, nous avions appris qu’un des anciens amis d’enfance de Jacques s’était suicidé… Vous pensez que ça aurait pu… ficher un coup au moral de mon mari ?
    — Parfois il suffit de pas grand-chose pour que tout bascule… Vous avez le nom de cet ami ?
    — Je… mon esprit est tout embrouillé… non, je ne me souviens pas… plus.
    — Ce n’était donc pas quelqu’un que vous connaissiez personnellement ?
    — Non ! Mais je n’arrive pas à remettre de l’ordre dans mes idées…
    — C’est peut-être très important pour comprendre ce qui est arrivé à votre mari, madame…
    — C’est bon, Maryse. Nous allons vous laisser vous reposer un peu. Vous voulez voir le médecin, celui du SAMU est encore là !
    — Non ! Non, j’ai juste besoin de…
    
    La femme avait pris sa tête entre ses mains. Elle sanglotait doucement. Anita et Maryse étaient ressorties pour discuter avec le type des secours. Le toubib avait une gueule connue d’Anita. Elle se souvenait de ce gaillard.
    
    — Alors docteur ? Pas moyen de le faire repartir ?
    — Non ! Nous avons tout tenté avec les secouristes. Essayer plus longtemps n’apporterait rien de positif. Il avait apparemment tout prévu, minutieusement préparé son coup.
    — Oui ? Comment pouvez-vous dire cela ?
    — Benn le scotch sur la vitre… le tuyau… enfin ce genre de détail, vous saisissez ? Peut-être même s’était-il un peu shooté.
    — Shooté ? Je ne pige ...
«12...121314...29»