1. Antoine, voleur de petites culottes ( 1 ) (1)


    Datte: 06/08/2018, Catégories: Erotique, Auteur: walter88, Source: Xstory

    ... poussières, à un mois près. Nolwenn avait un an de moins. Ils allaient entrer à la fac à la rentrée. Anglais pour Ludo, psycho pour Nolwenn. Cela faisait deux ans qu’ils sortaient ensemble. Ils donnaient l’impression de s’adorer, d’être faits l’un pour l’autre. En réalité, il n’en était rien. Dans l’intimité, Ludo avait un caractère effroyable que Nolwenn ne supportait plus.
    
    Je l’ai revue dès l’automne, dans la ville où elle habitait désormais, à Nantes. J’avais l’habitude d’aller là-bas, en stop ou en fraudant le train, pour voir Seb. Je n’avais pas trop le choix si je voulais sortir un peu : cela faisait quelques années que mes parents et moi étions installés dans les alentours de Saintes, dans un bled dans lequel je ne m’étais jamais fait aucun pote. Seb, lui, avait toute une bande. Des dizaines de jeunes qui comme nous s’intéressaient au mouvement gothique et formaient des groupes, des assos et des labels. C’était vraiment formidable toute cette énergie. Nous avions beau avoir un penchant pour le macabre et l’autodestruction, la jeunesse et la vie l’emportaient toujours, n’en déplaise à nos ennemis jurés...
    
    C’est lors d’une soirée que j’ai à nouveau croisé Nolwenn. Elle m’a sauté au cou comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Elle m’a dit qu’elle était “ trop heureuse ” de me revoir, d’avoir fait ma connaissance, que j’étais un mec génial... Je me suis demandé ce que j’avais fait pour mériter une telle démonstration d’affection. Nous avions partagé de ...
    ... chouettes moments pendant l’été, mais c’était à peu près tout. Je me suis fait la réflexion que pour une fois, je n’allais peut-être pas finir la nuit tout seul... Nolwenn ne m’attirait pas vraiment malgré sa jolie petite bouille. Je n’aimais pas le style babos. Mais si elle me voulait dans son lit, je n’allais pas la repousser. J’avais eu trop peu d’expériences pour laisser passer la moindre occasion. Mais je m’étais fait des idées : une heure après, Nolwenn disparaissait dans la nuit avec un beau gosse, son nouveau grand amour.
    
    Elle me téléphona la semaine suivante, chez mes parents. Elle avait demandé mon numéro à Seb. Elle voulait discuter, s’excuser de m’avoir laissé en plan la dernière fois. Elle me parla d’abord un peu d’elle, de Ludo, de l’enfer qu’il lui faisait vivre, puis de son nouveau petit ami et de leur relation... Ensuite, elle me posa tout un tas de questions sur ma vie. Ce n’était pas que de la politesse : elle semblait vraiment s’intéresser à moi, ce que je trouvai adorable et très touchant. J’étais peu habitué à ce que l’on me prête autant d’attention. A la maison, ce n’était jamais très fun. Mes parents passaient leur temps à s’engueuler. Ils croulaient sous les dettes, picolaient un peu trop et se foutaient bien de mes galères psychologiques.
    
    Chez Nolwenn non plus ce n’était pas très marrant. Sa mère planait. Trop de LSD pendant ses années hippies. Elle avait quelques cases en moins la pauvre. Son père s’était barré trois mois avant sa naissance, elle ...
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