Aide à domicile (1)
Datte: 05/11/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... cloque », comme il disait, il m’a retournée et m’a prise aussi par mon petit trou. J’ai eu mal, mais je ne savais plus où j’étais tant qu’il me pétrissait les seins… Folle hystérique… Et c’est à ce moment-là, quand il m’enculait sauvagement en levrette, que ma mère s’est pointée : pas de bus ni de RER, elle avait renoncé. Je gueulais tellement fort qu’on ne l’a pas entendue venir. Et c’est comme ça que je me suis retrouvée en pension ici, à quatre cents kilomètres, parce qu’il y avait une vieille tante qui pouvait m’héberger le week-end. Finies les études, même si je réussissais bien. Un CAP, et au boulot, je n’ai pas eu le choix…
— Pauvre petite. Il ne sera pas dit que le monde entier te laissera tomber, foi de Gégé.
— Gégé ?
— Oui, c’est comme ça que les copains m’appellent. Ce sont mes initiales…
— Gérard ? Guy ?..
— Hélas non. Gustave. Chacun sa croix… Mais je t’interdis de m’appeler comme ça. Gégé, si tu veux.
— Non, moi je préférerais Gus. C’est pas mal, Gus, ça fait un peu américain : « Gueusse ».
— Gus, si tu veux. Bon, j’y vais et je reviens tout à l’heure.
Il revint en fin d’après-midi chargé d’un grand couffin.
— Scuse moï, mais les vaches, faut s’en occuper un peu. Tiens, remplis ton frigo.
— Oh là là ! Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Mais c’est beaucoup trop…
En effet, il y avait sur le dessus des œufs, une bouteille d’un litre et demi de lait frais, un gros pot de crème, une motte de beurre, un pot de fromage blanc, la moitié d’une miche de ...
... pain dans un torchon, des tranches de jambon sec dans de l’alu, deux bocaux de pâté, une terrine, le tout sur un lit de légumes frais, carottes, poireaux, pommes de terre, navets, chou, salade, et puis du persil, de l’ail, des oignons, des échalotes, du thym, du laurier, du romarin et pour finir une bouteille de vin. Une véritable épicerie ambulante.
— Mais vous êtes fou, c’est beaucoup trop.
— Mais non, ça fait du volume comme ça, mais une fois cuit. Tout ça, c’est ce que je produis dans ma ferme, enfin… surtout dans le potager et pour mon usage personnel.
— Je ne veux pas vous priver…
— Tu rigoles ? J’en ai bien trop et je vends le surplus au marché tous les samedis matin. Ça, c’est fait avec le cochon de l’an passé, on arrive à la fin. Les laitages, ben, les vaches qu’ont eu des veaux elles ont du lait. C’est pas des laitières, mais elles ont du lait quand même. J’en prélève un peu, je récupère la crème et puis je fais un peu de beurre. Il est fort et jaune, mais les gens aiment ça, ça les change du supermarché. Et le pain, il est fait avec mon blé, moulu chez mon copain meunier et pétri par mes petites mains potelées. J’en cuis une fournée par semaine et il tient bien jusqu’à la prochaine, regarde.
— Rhooo ! Ça me donne faim.
— Ben tu m’étonnes. Allez, fais-toi une tranche avec du pâté, moi je vais préparer une bonne soupe. T’as bien un mixer ou un truc comme ça ?
— Oui, une moulinette, là dans le placard.
Il éplucha carottes, navets, poireaux et pommes de terre ...