Aide à domicile (1)
Datte: 05/11/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... quincaillier.
— Decorde ?
— Oui, c’est ce nom-là.
— Ah, il est sérieux, le papa du moins. Et il ne veut pas prendre la suite de son père ?
— Je ne sais pas, il faudra lui demander…
Dans la semaine qui suivait, ils reçurent le jeune Julien Decorde, un grand gars costaud d’un mètre quatre-vingt, blond-châtain, qui arriva en scooter. Un peu gauche et timide, il expliqua que la quincaillerie n’était vraiment pas son truc, enfermé à l’année dans un magasin ou une réserve, et des comptes sans fin. Il préférait le grand air et les animaux, choix soutenu par sa mère, mais qui l’avait mis un peu en froid avec son père. Il tomba en extase devant les Parthenaises, sautant la barrière pour aller les caresser, s’émerveilla devant les cochons laineux Mangalitza, doux de poil et de caractère, race pour lui inconnue, et conclut en félicitant Germain pour ses élevages originaux, intéressants et rentables. Germain ronronnait de plaisir et lui assura que dans quelques jours son futur logement serait prêt avec tout le confort : salon, chambre, cuisine aménagée, salle d’eau et toilettes.
— Le midi, tu mangeras avec nous et le soir tu te feras ton petit frichti tranquille. Et si tu as une copine, ne te gêne pas, tu seras ici chez toi. En passant par l’autre route, on n’en saura même rien.
— Oh vous savez, Monsieur Germain, le principal pour moi, ce serait d’avoir un bureau ou une table pour travailler. Le BTS, c’est très dur, faudra que je bosse beaucoup. C’est pour ça qu’on passe ...
... plus de temps au CFA que sur l’exploitation. Mais là, je serai tranquille. Juste une chose, comme avec mon père, ça ne va pas trop bien, je voudrais bien venir ici dès le vendredi soir et y passer les week-ends. Ça vous soulagera un peu et puis moi, ça m’évitera des discussions désagréables…
— Pas de problème, mon gars. Tu auras ta clé et tu seras chez toi.
La collaboration semblait bien embarquée. Et au fil du temps, une certaine complicité s’instaura entre les deux hommes. Surtout au moment des vêlages, quand Julien ne rechigna pas à se lever à toute heure de la nuit pour aider aux naissances avec Gus. À table, il était peu causant, le nez dans l’assiette, et rougissait à chaque fois que Mélanie s’adressait à lui. Cependant, fort poli, il n’omettait jamais de terminer le repas en disant :
— Merci, M’dame, c’était rudement bon.
Souvent, elle lui faisait une petite boîte de restes pour son dîner, ce qu’il acceptait volontiers.
Germain avait un peu plus de temps à consacrer à ses autres activités, mais aussi à son épouse, toujours très portée sur les ébats sexuels. Il semblait même que la présence de ce jeune homme, plutôt pas mal de sa personne, lui ait donné un regain de gourmandise. Il lui arrivait, lorsqu’elle était seule dans son bureau haut perché, de le regarder évoluer de loin avec les vaches et de se doigter, jupe relevée et culotte baissée, en rêvant à l’ardeur de cette jeune queue toute fraîche. Pour elle c’était certain, Julien était puceau vu ses ...