Voir Bruxelles et sourire - Histoires de Sexe

Voir Bruxelles et sourire

... continue, encore et encore. Mon poignet fatigue, je change légèrement de position, en profite pour l’embrasser, lui caresser les seins. Elle finit par se stabiliser doucement. Elle a un dernier frisson. Je la regarde, admiratif.

— Wow, fais-je.
— Dit-il, répond-elle avec un sourire épuisé mais repu.

Elle vient se blottir contre moi. Nous nous cajolons doucement. Je la contemple, étudie chaque détail de son visage, la pulpe de sa lippe, tel grain de beauté. Je m’enivre aussi du parfum de son corps.

Fourbus, nous nous recouvrons ensuite pour la nuit et nous installons en chiens de fusil sur la banquette, elle dans mes bras. Après un dernier baiser, nous nous endormons.

Je suis réveillé par les mouvements d’Hortense. Elle se retourne vers moi et m’embrasse en repoussant mon polo sur mon torse. Je me laisse faire avec bonheur, l’esprit encore dans le flou d’un demi-sommeil. En quelques secondes nous voilà nus, en 69, elle sur moi. Je fais tourner ma langue autour de son clitoris, que j’aspire par moments, arrachant des frissons à Hortense qui se met en tête de me faire une gorge profonde. De toute évidence ce n’est pas son coup d’essai ; mais, aussi délicieuse soit-elle, cette position me prive du plaisir de me délecter des grands yeux verts de ma partenaire et de son sourire. Je me dégage, elle proteste pour de faux que je lui arrache son jouet de la bouche, je la console pour de vrai en l’attirant contre moi et en lui flattant le ventre et la poitrine. Sa bouche ...

... rejoint la mienne, elle me chevauche et guide mon sexe en elle. Elle ondule du bassin, accélère ses mouvements, nous nous serrons l’un contre l’autre de plus en plus fort, comme pour fusionner et ne plus faire qu’un. Mon sexe bute contre le fond de son vagin, lui arrachant un gémissement sourd qui va crescendo.

Je l’allonge, et la pistonne en lui tenant les chevilles. Je lui lèche et suce les orteils pendant que d’une main je flatte ses tétons ardemment dressés. Hortense crie ouvertement son plaisir en me dévisageant. Je lui caresse la joue, elle attrape ma main et me suce un doigt. Je réponds à coups de reins, lui arrachant de nouveaux cris. Sentant son orgasme approcher, je la baise de plus en plus vite et fort en continuant de lui sucer les orteils. Elle jouit en criant, et son vagin se contracte soudain, provoquant mon propre orgasme, long et puissant.

Quelques derniers coups de reins et j’achève de la baiser, en dépose un dernier sur son pied, et viens reposer contre son sein. Je caresse son corps pendant qu’elle passe sa main dans mes cheveux.

Après quelques instants, Hortense rompt le silence :

— C’est dingue, toute cette buée sur les vitres…
— Il fait frais dans le parking, et torride dans la voiture…
— Je me crois dans Titanic… Il manque juste un truc !

Du pied, Hortense dessine une longue traîne verticale sur une vitre. Nous nous en amusons.

Je me sens terriblement bien. Nous nous rendormons enlacés.

Nous nous réveillons de nouveau en début de ...