1. L'enfant du siècle


    Datte: 19/10/2021, Catégories: hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme portrait, historique, rencontre, nudité, Auteur: Tiberius, Source: Revebebe

    ... parlions de choses et d’autres. Le soir, je m’arrêtai souvent dans un café pour lire les œuvres de Marx que Geneviève m’avait prêtées tout en dégustant un bock de bière. Je découvrais tout un monde qui m’était jusqu’alors parfaitement étranger, une tournure intellectuelle qui était pour moi à la fois étrange et familière.
    
    La semaine suivante arriva, Noël approchait à grands pas alors que la capitale était la proie de privations de plus en plus insupportables en raison du siège.
    
    Lundi matin, j’arrivai chez Geneviève pour une nouvelle séance de pose, légèrement inquiet à l’idée qu’elle pourrait me soumettre de nouvelles exigences. Lorsque j’arrivai dans l’atelier, je constatai qu’un des fauteuils du salon y avait été déplacé et que le tabouret sur lequel Geneviève s’asseyait normalement avait été placé sous le tableau de Marthe nue.
    
    — Tu vas te placer là, le pied droit sur le tabouret et face à moi, m’expliqua Geneviève, j’ai envie de travailler la mise en abyme.
    
    Ainsi, mes craintes s’étaient vues confirmées. J’allais devoir poser nu devant elle, mais cette fois avec mon sexe à sa vue.
    
    — Mais…
    — Allons, allons ! me coupa-t-elle. Cela fait une semaine que tu poses nu devant moi. Je n’ai vu que tes fesses, mais crois-tu que j’ignore ce dont un homme est fait ? À présent, tu peux te déshabiller devant moi, non ?
    
    J’obtempérai et je me déshabillai lentement, sous un regard que je jugeais peut-être à tort narquois. Je restai enfin en caleçon devant elle, ...
    ... honteux.
    
    — Allez, le reste ! me dit-elle.
    
    Je me retournai, puis enlevai enfin mon caleçon. J’étais de nouveau en érection, comme je l’avais été à chaque début de séance pendant toute la semaine précédente. J’étais mortifié de honte et n’osais bouger. Geneviève ne disait rien, il me semblait qu’elle comprenait ma gêne et ne souhaitait pas me heurter. Au bout de quelques instants, je sentis sa main effleurer mon épaule nue.
    
    — Allez, n’aie pas peur, Armand, retourne-toi, me dit-elle d’une voix dont la douceur m’électrisa, tu n’as absolument, je dis bien absolument aucune raison d’avoir honte devant moi, d’accord ? Je suis ton amie.
    
    Et soudain, je me retournai, exhibant devant mon amie d’enfance ma virilité triomphante. Je ne saurais comment décrire le sentiment qui m’habitait alors, mélange de honte et de plaisir à m’exhiber ainsi devant cette jeune femme que non seulement j’appréciais mais pour laquelle j’éprouvais un profond respect et une estime sans égale.
    
    Geneviève baissa son regard vers mon sexe et me dit :
    
    — C’est une réaction physiologique parfaitement normale. Tu peux être fier de montrer cela, tu ne dois pas en avoir honte. Et puis, de ce fait, cela correspondra à ma mise en abyme avec le tableau de Marthe. Ta précédente pose, je l’ai intitulée L’Offrande. Celle-ci, je l’intitulerai Désir.
    
    Je pris la pose ainsi qu’elle me l’avait demandé, mon sexe toujours en érection alors qu’elle commençait à esquisser son croquis au fusain d’une main experte et rapide. ...