1. L'enfant du siècle


    Datte: 19/10/2021, Catégories: hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme portrait, historique, rencontre, nudité, Auteur: Tiberius, Source: Revebebe

    ... Naturellement, au bout d’une vingtaine de minutes, mon exaltation physique commença à décroître.
    
    — Ah non ! Mais du coup, ça ne va pas ! s’exclama-t-elle. J’étais justement en train de commencer à dessiner cette partie de ton anatomie. Il faut absolument que je te dessine en érection pour que mon tableau ait un sens.
    — Je…
    
    Elle ne me laissa pas finir ma phrase. Elle se leva et posa sa main sur ma poitrine, me caressant doucement, puis descendit lentement vers mon ventre. Ensuite, elle prit mes testicules dans le creux de sa main, les caressant de façon sensuelle, puis agrippa mon sexe et commença à l’agiter de haut en bas. Et elle me lâcha pour se rasseoir.
    
    — Je sais donner du plaisir à un homme, déclara-t-elle simplement en reprenant son carnet de croquis.
    
    J’avais naturellement récupéré toute ma vigueur sous ses caresses expertes. J’avais le feu au visage, j’étais la proie d’une émotion brutale, violente. Soudain, les larmes jaillirent de mes yeux, inépuisables. Je me retenais pour ne pas éclater en sanglots.
    
    — Mais que t’arrive-t-il, mon tendre ami ? s’exclama Geneviève.
    
    Elle se leva et s’approcha de moi. Je tombai à genoux à ses pieds, en pleurs.
    
    — Mais que fais-tu, voyons ? Relève-toi ! fit-elle en me caressant les cheveux et en plongeant dans mes yeux un regard interrogateur et inquiet.
    — Non, s’il te plaît, laisse-moi être à genoux devant toi. J’ai tellement honte, j’ai besoin de m’humilier devant toi, tu comprends ?
    — Mais pourquoi donc ?
    — Je… ...
    ... je… je ne suis jamais allé avec une femme. Je suis vierge… Et toi, tu es tellement tout, tellement sûre de toi, tellement extraordinaire… J’ai honte d’être ce que je suis face à ce que tu es…
    — Arrête, viens ! Lève-toi, je t’en prie !
    
    Je me levai et elle me prit dans ses bras et me serra très fort contre elle. Je sentais que mon sexe frottait contre sa robe et j’en ressentais un plaisir mêlé de gêne. Elle prit mon menton entre ses mains et plaqua sa bouche contre la mienne. Elle introduisit sa langue dans ma bouche. Jamais je n’avais ressenti une telle sensation. Enfin, pour la première fois de ma vie, je tenais une femme dans mes bras et je l’embrassais. C’était comme si toutes les pesanteurs, toutes les frustrations, toutes les souffrances de ma vie antérieure s’étaient évanouies dans un lointain passé gris et brumeux, comme par magie. Je la serrai dans mes bras en retour, et répondis, sans doute maladroitement, à ses baisers, embrasé par une passion brûlante.
    
    — Je le savais, Armand… Ou du moins, je m’en doutais. Tu t’es échappé d’un asile de fous qui t’empêchait de croquer la vie à pleines dents, des prêtres onctueux, gras et lubriques, t’ont fait croire que les plus grandes joies de l’existence étaient un péché, étaient quelque chose de sale et de honteux. Il n’en est rien. Tu as pris ton envol, tu as pris ton chemin vers la liberté et, sur la route, tu m’as croisée et je t’ai croisé. Viens, laissons ce tableau pour l’instant. Viens et aimons-nous dans ma chambre. ...
«12...891011»