1. Une mère dévouée (1)


    Datte: 16/10/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: DimStaknov, Source: Xstory

    ... nu parut à nouveau dans son esprit. Un grand corps très blanc, translucide, naturellement musclé, bien qu’il ne fît aucun effort pour soigner son alimentation ou faire de l’exercice. Des poils noirs en bataille sur le torse, qui s’ordonnaient et formaient une petite ligne pour rallier le nombril. Un corps vigoureux, un corps d’homme.
    
    J’aurais dû lever les yeux au ciel, ne pas la fixer comme ça. Mais je n’ai pas pu...
    
    Comment Thierry peut-il en avoir une aussi différente ? Dans l’esprit de Virginie, d’étranges images se succèdent : les petits soldats en plomb de Casse-Noisette, des guirlandes bleues et rouges, peut-être de l’ADN, un serpent multicolore qui s’envole au-dessus de la muraille de Chine, un enfant et un gros chien blanc, aux poils si longs qu’ils empêchent ses yeux de voir. A trois heures du matin, Virginie finit par s’endormir.
    
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    Le lendemain matin, Dorian est réveillé par un rayon de soleil qui papillonne sur son front. Son crâne est comme transpercé par une barre de fer. Une flaque de bave mouille sa joue. En se redressant, il sent son genou droit qui le fait souffrir. Preuve, si l’insoutenable sentiment de honte ne suffisait pas, que l’incident de la veille appartient bien à la réalité et non au rêve.
    
    Dorian se lève, enfile un caleçon, qu’il fait glisser sur ses jambes jusqu’à son sexe. Puis un pantalon en toile beige. Un T-shirt Marvel, enfin.
    
    Dehors, il trouve sa mère qui lit paisiblement au soleil. Elle est allongée sur une chaise longue, ...
    ... vêtue d’un short en jean et d’un débardeur noir.
    
    — Bonjour Dorian, dit-elle en souriant. La soirée d’hier était bien arrosée, hein ?
    
    Face à l’absence de réaction de son fils, elle poursuit :
    
    — Madame Wilson m’a même téléphoné ce matin pour me dire qu’on entendait la musique depuis leur jardin. Il est à quoi ? 1 kilomètre, 2 kilomètres ?
    
    Dorian s’est assis sur une chaise, sous l’ombrelle blanche. Il regarde dans le vide. Virginie continue avec enthousiasme :
    
    — C’est beau la jeunesse ! Je pourrais essayer de convaincre ton père de te laisser inviter des amis ici, pour faire une petite fête. Bon, bien sûr, il faudrait qu’il n’y ait pas trop d’alcool, que les filles aient une tenue décente, et...
    
    — Putain, maman ! Dorian se lève brusquement, envoyant la chaise sur le côté. Arrête un peu avec ça. Je ne me suis fait aucun ami, hier. Toute la semaine, tu m’as parlé de cette fête. Tu m’as acheté une chemise, un parfum hors de prix, j’ai passé deux heures à me préparer, à me coiffer, à choisir une bouteille dans la cave de papa, à penser à une phrase d’accroche, quelque chose pour briser la glace avec Julie. Résultat : je suis arrivé dans un parc rempli de jeunes, je les connaissais, mais eux ne me connaissaient pas, ou agissaient comme s’ils ne voulaient pas me connaître. Personne ne m’a adressé la parole. J’ai eu beau la jouer détente, tenter quelques blagues ou me joindre à des camarades du lycée assis en rond, rien à faire ! J’étais un fantôme, errant sans pouvoir ...
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