Quadrifoglio
Datte: 11/10/2021,
Catégories:
fh,
fffh,
couple,
grossexe,
grosseins,
groscul,
campagne,
fsoumise,
noculotte,
ffontaine,
entreseins,
Oral
fdanus,
fsodo,
délire,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... N’oubliez pas : partage des biens communs ET pension alimentaire en fonction de leurs revenus. Pardon de parler argent, Marco. Mais parfois c’est nécessaire. Parce que, même si nous te rappelons Claudia, nous ne sommes pas Claudia. Elle était une artiste, capable de vivre de l’air du temps et de la nature environnante. Nous non, ce n’est pas un secret et tu le sais très bien. Nous sommes habituées à un certain confort, à un certain luxe. Même si venir ici nous plaît beaucoup, nous avons besoin de cette qualité de vie. C’est peut-être idiot, mais c’est comme ça. Et une des conditions pour que nous revenions ici définitivement, c’est bien de garder un certain niveau de confort, sinon de luxe.
—A priori, je n’y vois pas d’inconvénient.
— Donc, nous avons deux solutions : dilapider ce que nous allons récupérer de nos divorces, ce qui durera quelques années avant de nous retrouver sans le sou. Seconde solution : notre père nous a laissé un héritage incroyable, un tas d’or ! Le vin que nous buvons, je l’ai fait goûter à l’un des plus grands chefs de Rome et à son sommelier. Un restaurant qui accueille quotidiennement quantité de parlementaires, dans le quartier du gouvernement. Il m’a dit : « Ça, c’est un produit incroyable, extraordinaire. Si je le mets à ma carte, ce ne sera pas en dessous de deux cents euros ! » Rendez-vous compte, deux cents euros la bouteille, c’est à dire pour nous cent euros à la vente. Marco, combien peut produire la vigne ? On m’a dit qu’une vigne ...
... donne environ dix mille litres à l’hectare…
— Oui, certaines beaucoup plus, quand on fait « pisser » la vigne. Ici, c’est le contraire. Avec un peu d’entretien, disons… quatre mille litres.
— Quatre mille litres, les filles, c’est cinq mille bouteilles à cent euros, c’est cinq cent mille euros de revenu par an et par hectare ! Pour six hectares, ça fait trois millions d’euros !
— Puuutainnn !
—Mamma mia !
— Holà holà ! tempère Marco. Ce n’est pas si simple. Il faut de la main-d’œuvre, de nouvelles cuves, un nouveau pressoir, et puis il y a les bonnes années et les mauvaises. Souvenez-vous que votre père a sacrifié les deux tiers de sa vigne pour des oliviers et des citronniers suite à une attaque de phylloxéra… Il ne faut pas tabler sur plus de la moitié, tes chiffres sont trop optimistes.
— Justement, enchaîne Regina. Moi, je n’ai pas travaillé sur le vin, mais sur le citron, les gros. Proposé à un restaurateur du port de Naples, il en est fou et se dit prêt à les acheter dix euros le kilo. Ceci dit, en ne faisant que des citrons bio normaux et en utilisant des circuits courts, désolée Leila, mais sans intermédiaire, on peut tabler sur trois euros le kilo à la vente, que l’on retrouve entre huit et dix en magasin. Et six hectares devraient produire environ cent vingt tonnes par an. Soit plus de trois cent cinquante mille euros.
— Là encore, dit Marco, je trouve tes chiffres excessifs. Il faut de l’entretien, de la taille, de la fumure, de l’irrigation… La moitié me ...