1. Quadrifoglio


    Datte: 11/10/2021, Catégories: fh, fffh, couple, grossexe, grosseins, groscul, campagne, fsoumise, noculotte, ffontaine, entreseins, Oral fdanus, fsodo, délire, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... gentil. Mais ce que je te demande avant tout, c’est d’entretenir cette maison, précisa l’aînée. Par exemple, s’il y a une fuite sur le toit, je ne te demande pas d’y monter pour te rompre le cou. Mais de mettre une bassine en dessous et d’appeler tout de suite le couvreur. Ça évite les catastrophes. Et puis tu me fais envoyer la facture.
    — Et pour le ménage, tu fais venir la mère Pelazzi, elle le fait très bien, ajouta Leila.
    — Bien, bien… Je vais avoir de quoi m’occuper et je serai toujours dans l’univers de Claudia, mon amour.
    — Il faudrait surtout que tu reprennes le travail, ça te changerait les idées. Et le plus tôt sera le mieux.
    — Tu… tu crois ? Je ne m’en sens pas encore capable.
    — Pas demain, bien sûr, mais disons dans une semaine.
    — C’est bientôt les vacances, je n’avais pas l’intention de reprendre avant la rentrée. C’est la demande que j’ai faite au rectorat.
    — Alors… Allez, va te reposer, nous y allons tous. Vous, les filles, vous avez de la route demain et moi, beaucoup de travail.
    — Parce que… tu restes ?
    — Eh oui, il faut bien faire tous les papiers et toutes les démarches. Et puis je veux une belle tombe pour ma sœur, en marbre blanc. Allez, bonne nuit.
    
    Le lendemain, Regina et Leila firent leurs bagages et appelèrent un taxi pour la gare la plus proche. Marco sortit jardiner et Francesca plongea dans les paperasses. Ils se retrouvèrent tous les deux pour le dîner, face à face.
    
    — C’est étrange, tu es à la place qu’occupait Claudia.
    — Eh oui, ...
    ... mais je ne suis pas Claudia. Claudia n’est plus là et ne sera jamais plus là. Il faut t’y faire, mon petit Marco.
    — Je sais, mais que c’est dur, que c’est dur… Elle est toujours là, dit-il en se frappant la poitrine du côté gauche.
    — Oui, dans nos cœurs et surtout dans nos mémoires.
    
    Ils évoquèrent leurs souvenirs à propos de Claudia. Marco apprit beaucoup de choses, d’anecdotes d’enfance. Et Francesca découvrit quelques moments de la vie de femme de sa sœur. Les jours passaient, et c’est presque le même scénario qui se reproduisait chaque soir. Parler de Claudia dédramatisait peu à peu la situation. Un soir où il faisait particulièrement chaud, Francesca monta se coucher. Et l’été dans les maisons, plus on monte, plus il fait chaud. Elle ouvrit grand la fenêtre, pas un souffle d’air. Elle s’étendit nue sur le lit, tournant et retournant sans trouver le sommeil. Un grand verre d’eau fraîche lui ferait du bien. Elle enfila une nuisette, un vêtement de prix, sorte de voile transparent juste pour dire qu’elle n’était pas nue et descendit à la cuisine. Déjà, il y faisait nettement meilleur. Elle promena le verre d’eau glacée, sortant du frigo, sur son front, entre ses seins, sur son ventre, le buvant à petites gorgées.
    
    C’est lorsqu’elle éteignit pour remonter qu’elle perçut un rai de lumière sous la porte du bureau. Elle grattouilla, sans réponse entrouvrit et passa la tête. Marco était assis au bureau, la tête appuyée sur une main accoudée, contemplant de nombreux feuillets ...
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