Quadrifoglio - Histoires de Sexe

Quadrifoglio

... étalés. Curieuse, elle s’avança. Dans le cercle lumineux de la lampe, une multitude de dessins au crayon gras, des esquisses de toute beauté. L’une représentait un demi-visage, et cet œil était sans le moindre doute celui de Claudia. D’autres montraient ses hanches, ses jambes, ses fesses, ses seins, son sexe béant… Elle s’approcha jusqu’à buter contre le bras du fauteuil.

— Qui a fait cela ? C’est splendide. C’est toi, Marco ?

Il hocha la tête et passa son bras libéré autour du haut des cuisses de sa belle-sœur.

— Et chaque croquis a une histoire dont je me souviens précisément, y compris la date. Là, elle venait de prendre une douche et avait oublié la serviette. Elle m’appela, à demi cachée par l’huisserie de la porte. Elle était encore timide, c’était tout au début… Là, je venais de la prendre sur la table de la cuisine. Je l’avais tellement épuisée qu’elle s’est endormie sur la table, ses cuisses ouvertes, sa chatte béante d’où mon sperme dégoulinait… Là, elle lisait un livre, à plat ventre sur le sofa, juste avant que je la prenne tellement ses fesses m’excitaient.

Francesca ravala sa salive, émue par tant d’érotisme torride. Son ventre commençait à envoyer des signaux de détresse. Elle allait féliciter Marco pour son talent, mais, penchant la tête, elle vit que de l’autre main il se masturbait tranquillement en contemplant ses œuvres et en se remémorant les instants. Et ce qu’elle vit la stupéfia.

Mamma mia ! Quelle queue ! Elle devait être à la fête, ...

... la frangine, pensa-t-elle.

Elle se racla la gorge encombrée par une drôle de boule et demanda d’une voix blanche :

— Vous faisiez souvent l’amour ?
— Tout le temps, enfin… dès que c’était possible. Trois, quatre fois par jour quand je travaillais, beaucoup plus si je ne travaillais pas.
— Ben vrai… Moi quand mon député me saute une fois dans le mois, il faut que je m’estime contente. Remarque, lui doit bien distribuer son sperme ailleurs…
— Dommage. C’est bon de faire l’amour. Ça unit les âmes.

Il tourna sa tête vers elle, c’est-à-dire vers sa taille et son ventre, et renifla à plusieurs reprises.

— Mais… mais c’est l’odeur de Claudia et, en passant sa main sur les fesses de sa belle-sœur, c’est la peau de Claudia.

Soudain, tout bascula dans une sorte de schizophrénie, du moins c’est ce que crut Francesca pensant que Marco la prenait pour sa sœur. La main du jeune homme quitta son gourdin et plongea dans la touffe épaisse, la fouillant de ses doigts agiles qu’il ressortit tout trempés. Les dessins et les commentaires avaient passablement excité la femme du député. Il se lécha les doigts.

— Oh, le goût de Claudia… Chérie, tu t’es réincarnée pour moi, pour me donner encore du plaisir.

Tout alla très vite, la nuisette s’envola et Francesca se retrouva à plat dos sur le bureau, le groin de Marco entre ses cuisses et le feu dans son ventre. La voie ouverte et lubrifiée, le beau membre bien bandé trouva immédiatement son chemin et bouscula les tripes de la ...