1. L'ambassade ouest-européenne


    Datte: 28/07/2018, Catégories: fh, ff, fhh, Oral Humour policier, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... maintenant tout amolli. Il tente d’asséner un grand coup de son arme sur la tête de celle-ci, mais elle parvient à l’éviter.
    
    — Plus un geste ! crie-t-elle. Ou bien vous ne serez plus jamais vraiment un homme…
    
    Il hésite encore un court instant, puis tandis qu’Alicia et Julia le menacent chacune à sa façon, il pivote des épaules pour braquer finalement dans un dernier soubresaut d’espoir l’ambassadeur et son épouse.
    
    — Reculez ! Toutes les deux ! Reculez, ou l’ambassadeur sera célibataire !
    — Faites ça et je vous châtre !
    — Et moi je vous descends ! Je suis plus à un cadavre prêt !
    — Non, tu descends plus personne, Alicia ! Tu me laisses gérer, maintenant ! Va t’occuper de l’autre garde derrière la porte. Mais tu le butes pas !
    
    Une rafale de coups de feu retentit alors à l’extérieur de la pièce. L’homme cagoulé tente de se retourner une nouvelle fois pour regarder vers la porte, qui s’ouvre brutalement ; le corps agonisant du garde qui attendait à l’extérieur s’effondre lourdement dans la pièce, tout entaché de sang. Au beau milieu des cris d’épouvante des détenus toujours entravés, le chef des preneurs d’otage panique plus encore et, hurlant, se met à tirer plusieurs rafales de balles en direction de la porte, qui vole bientôt en éclats. Julia le tient toujours et lui crie de s’arrêter, mais un coup de feu plus sourd résonne soudain. L’homme s’arrête de tirer et se crispe en se cambrant légèrement ; il tente une fois de plus de se retourner pour observer Alicia, ...
    ... dont l’arme déguisée fume légèrement. Elle sourit méchamment en le regardant s’écrouler.
    
    Mais dans son ultime chute, l’homme a comme dernier réflexe d’appuyer sur la gâchette de son pistolet-mitrailleur ; une rafale ininterrompue de balles déferle droit devant lui, déviant vers le plafond tandis qu’il tombe. Alicia s’éloigne et s’accroupit tandis que Julia le lâche et se plaque au sol, se protégeant la tête dans un réflexe. Il s’écroule sur elle, tandis que les dernières balles du chargeur sont propulsées sur le plafond de la pièce et que continuent de hurler les otages.
    
    Un nuage de fumée flotte çà et là ; le silence est revenu. Alicia se relève et observe le carnage avec satisfaction ; Julia bouge chacun de ses membres, vérifiant qu’elle n’a rien. Elle se dégage péniblement d’en dessous du corps sans vie du chef des gangsters et jette un œil dans la pièce. Mary entre avec prudence.
    
    — Bordel, mais vous faites vraiment chier, les filles ! hurle Julia, se relevant.
    
    Alicia et Mary gardent le silence. Julia s’approche des otages, les observant.
    
    — Est-ce que tout va bien ? leur demande-t-elle.
    
    Aucun ne répond, mais tous paraissent en vie. Elle se retourne vers Alicia.
    
    — C’est vraiment n’importe quoi ! C’est la boucherie !
    — S’il vous plaît… ose doucement l’ambassadeur.
    — J’arrive ! lui répond-elle rudement, sans même se retourner. Aussitôt que j’aurai compris pourquoi mademoiselle Alicia tire sur tout ce qui bouge !
    — Ces mecs voulaient me baiser ! répond ...
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