1. Joyeuses ténèbres (Fin de la série)


    Datte: 16/07/2018, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, grp, fplusag, jeunes, extracon, copains, forêt, campagne, fête, amour, préservati, pénétratio, Partouze / Groupe aliments, glaçon, journal, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... dormirai, la tête sur son épaule.
    
    Vendredi 30 Juin - 19 heures
    
    Olivier, ce n’est pas par inadvertance que je t’interpelle quelquefois dans ce journal plus tellement intime, car je n’ignore pas que depuis longtemps tu as décodé mes mots de passe, ce qui au demeurant n’était pas très difficile. Tu as constaté que j’ai jugé inutile de dater le récit de mon séjour au Couvent, que j’ai mis d’ailleurs plusieurs jours à rédiger.
    
    La fin ? Tu y tiens vraiment ? Tu veux avoir mal ? Cela ne peut pas être pire, penses-tu. Si. Que j’ai baisé sans amour, passe encore. Mais que j’écrive maintenant que j’étais triste de quitter Frédéric va te faire de la peine, du moins je l’espère !
    
    Une matinée du dimanche fort calme. Je voulais partir de bonne heure. Alors, triste de quitter Frédéric ? Oui. Bien simplement oui, épouvantablement triste. Mais tu vois, je l’ai quitté. Rien de ce qui s’est passé n’est donc vraiment grave.
    
    Sur la route du retour, une chanson à la radio :
    
    "Priez pour mon ange gardien…"
    
    Impossible de m’en débarrasser, cette rengaine trotte dans ma petite cervelle.
    
    — Viens, mon ange gardien, me tenir compagnie car je m’ennuie.
    
    Il ...
    ... suffisait de l’appeler. Il est beau, calme, timide et doux.
    
    — Ça n’est pas trop dur, mon ange, d’assister à nos galipettes sans pouvoir y participer ?
    — Oh si ! Tu peux pas savoir ! Touche !
    
    Quand on me dira que les docteurs de l’église, à Byzance, disputaient du sexe des anges, tu me permettras de doucement rigoler. Celui-ci me suggère de quitter l’autoroute, il connaît unHôtel des Voyageurs qui servirait d’écrin à nos ébats.
    
    J’ai vu trop tard la voiture banalisée avec sa petite fenêtre à l’arrière. La photo te prouvera que j’étais une voyageuse tout à fait solitaire, et trop pressée de te revoir.
    
    L’appartement était propre. Les draps avaient été changés, mais tu n’étais pas allé jusqu’à les mettre dans le lave-linge. Leur inspection ne m’a rien apporté. Avais-tu passé le week-end ici ? … Martine, Patricia ?
    
    Tu devais rentrer tard, en raison de ton travail au journal. Je t’ai appelé pour te dire que j’avais fait bon voyage.
    
    — C’est bien. Je t’embrasse, as-tu répondu.
    
    J’étais couchée quand tu es arrivé. Je faisais semblant de dormir. Ton air navré m’a fait éclater de rire. Nous avons fait l’amour. Je t’aime, Fréd… Olivier, Olivier ! 
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