Joyeuses ténèbres (Fin de la série)
Datte: 16/07/2018,
Catégories:
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Partouze / Groupe
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Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... d’autres circonstances. Les langoustines ont rejoint le reste, des moules ont couronné le tout dans l’immense plat. Une petite heure passe en bavardages graciles et tendres caresses. Frédéric me serre de près, me touche en me parlant, entoure mon épaule de son bras nu, me murmure à l’oreille des choses tendres que j’ai tant de plaisir à entendre, gratifie mon cou de quelques gentils petits baisers. On a débouché les bouteilles de rosé de Provence. Vient enfin le moment de passer à table, Christophe s’installe à ma droite mais de l’autre côté, c’est Frédéric. Il ne se demande plus ce qu’il fait avec nous, il me palpe la cuisse. J’écarte légèrement les jambes, tu peux remonter si tu veux… À mon tour.
— Tiens, tu bandes encore, après cette folle nuit ?
— C’est toi qui me fais bander. Toi seule.
— Et allez donc !
— Ho, les amoureux, poussez-vous, j’apporte le plat !
— Merci, Thierry.
La paella est délicieuse. Des mains luisantes d’huile d’olive tachent le haut de mon bikini. Le bas aussi, très vite. Christophe a renoncé, il se tourne vers Isabelle, bon débarras. Le rosé frais nous plonge dans une torpeur douceâtre.
— On débarrassera la table plus tard. Pour les sorbets du dessert, allons sous le grand pin, commande Liliane, très cheftaine.
Je ne vais pas manger des sorbets à goût de paella, et mes mains sont vraiment trop graisseuses.
— Je reviens !
La chaleur n’a pas encore trop pénétré dans la chambre obscure. Une rapide douche à l’eau froide.
— Je ...
... peux ?
Frédéric. Je n’avais pas tourné la clé.
— Viens.
Après la douche, se jeter sur le lit. Mais se brosser les dents, d’abord. Comme des baisers au safran ne me diraient rien qui vaille, je lui tends la brosse. Il est beau et gentil, marié, père de famille et souvent triste. Je le reverrai dans dix ans. Nous allons faire l’amour, je peux bien lui prêter ma brosse à dents, bien que je ne l’aie jamais fait encore, pour personne.
Nous sommes nus, il me tend les bras, la porte s’ouvre.
— Oh pardon ! Mais on vous attend. Vous n’allez pas nous laisser tomber. Vous avez bien le temps ! C’est avant que c’est le plus délicieux.
Laure est une fine psychologue, mais je l’enverrais volontiers au diable.
— On arrive, soupire Frédéric en remettant son slip de bain, alors que je reprends mon bikini couvert de taches.
Les autres sont assis sur l’herbe, en cercle sous le grand pin. Ils se poussent un peu pour nous faire place. Damien, toujours serviable, sort de la cuisine avec un seau dans une main et des assiettes en carton dans l’autre.
— Damien, tu as oublié les petites cuillères.
— Pas besoin !
Il donne trois sorbets à chacun et vient s’asseoir à côté de Laure. Ils ont prémédité leur manège, car aussitôt elle s’allonge sur l’herbe en enlevant le haut de son bikini. Damien barbouille de sorbet son sein droit, et se penche. Douces aussitôt, les mains de Frédéric dénudant ma poitrine… Froid, froid, le sorbet aux framboises…
Un peu plus tard, disparus tous ...