Joyeuses ténèbres (Fin de la série)
Datte: 16/07/2018,
Catégories:
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Partouze / Groupe
aliments,
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Auteur: SophieF., Source: Revebebe
Nous étions six filles et six garçons à fêter notre réussite au bac, et nous avions décidé de nous retrouver dix ans après. Le moment venu, Liliane a organisé cette réunion dans un gîte communal, une ancienne école privée que l’on nomme encore Le Couvent. Des pèlerins du chemin de Saint-Jacques se reposent dans la maison voisine. Laure et moi avons fait la connaissance de quatre d’entre eux, les mousquetaires. Vendredi soir, un jeu de l’oie organisé par Liliane nous a tous conduits à nous déshabiller petit à petit. À la fin de la partie, je me retrouve seule avec Christophe.
Christophe a beaucoup appris en dix ans, il est au point. Attentif à mon plaisir, et pas avare de douceurs, ses lèvres contre les miennes : ma chérie, mon amour, Sophie, Sophie… Comme je préfère cela aux insultes, je suis contente, au point de me demander si je ne vais pas hurler un peu, histoire de faire bisquer les copines. Dans la chambre voisine, les ébats de Karine et Thierry font un vacarme exagéré. Il me semble d’ailleurs qu’ils ne sont pas seuls.
Quel regard chargé d’angoisse, soudain, au-dessus de mon visage ! Peur de me rater, gentil Christophe ? C’est juré, je vais cesser de penser à autre chose. Un peu de sérieux, Sophie, allons, remue les hanches,papa pique et maman coud, griffe son dos, murmure doucement son prénom, et voilà.
Au milieu de cette nuit si courte il est décidément amoureux, trop de mots sirupeux en font foi. Il a peur que je parte, il n’est pas bête. De nouveau un peu ...
... les doigts, un peu la bouche, et enfin la gymnastique habituelle, gentiment vigoureuse. Je mentirais si je disais que cela ne me plaît pas. L’animal est en moi comblé mais je m’ennuie quelque peu.
Au petit jour, je prends mon austère pyjama et je descends me faire une grande tasse de thé. Personne dans la cuisine, tant mieux, je n’aime pas les petit-déjeuners grégaires, les garçons pas rasés, fiers de leurs prestations nocturnes, les filles hébétées, les corps pas lavés aux odeurs de nuit. Le thé est en sachets, naturellement. Déjà que je suis rarement de bonne humeur, le matin… Une tartine de miel.
— Tiens, Sophie, déjà levée ?
Elle le voit bien ! Laure porte une nuisette transparente. Les trésors qui sont dessous ont été à la disposition de Frédéric, toute la nuit. Elle est repue d’amour, j’en suis jalouse.
— …Sophie, tu as entendu le remue-ménage, cette nuit ? Il y en a qui ont changé de chambre.
— …
— Pendant le repas, Thierry avait dit à Frédéric qu’il nous avait vues revenir de chez les pèlerins, en bikini. Frédéric m’a posé des questions. Surtout sur toi, d’ailleurs… C’était bien, avec Christophe ?
— Il ne veut plus me quitter.
— Veinarde !
— Viens m’en débarrasser.
— Tu préfèrerais Frédéric, hein ? Si tu n’avais pas laissé Thierry te sucer les seins, en montrant que tu y prenais du plaisir…
— Viens !
Ci-gît, dans le mitan du lit, le pharmacien nu qui fût ivre de poésie voici dix ans. S’envole la nuisette de Laure, choit mon pyjama. Laure se couche ...