1. Un cordon étouffant ou salvateur


    Datte: 27/06/2018, Catégories: fh, voisins, amour, pénétratio, Auteur: fcomblee, Source: Revebebe

    ... tu aies dû subir tout ça, je m’en veux tellement, si j’avais su…. Je veux te faire oublier ce terrible cauchemar.
    
    Il embrasse mon front, mes yeux, il pleure avec moi. Je ne sens plus ce truc immonde qui me gênait, sur le visage.
    
    — On va te transférer dans un service de soins. Ce sera mieux, tout le monde pourra venir te voir.
    — Je suis où, là ?
    — Tu es en réanimation, mais c’est terminé, tu es hors de danger. Mais tu as surtout besoin de repos pour te remettre complètement.
    
    Il me caresse le bras, le visage, les cheveux.
    
    Mardi 4 janvier
    
    On me change de service, on m’emmène dans une chambre normale dénuée de tout appareil, une chambre claire dans laquelle des fleurs sont déjà dans un vase sur la table de nuit.
    
    Philippe, assis dans le fauteuil, m’accueille avec le sourire :
    
    — Que c’est bon de te revoir bien réveillée !
    
    Je lui souris et lui tends la main. Il approche et m’embrasse.
    
    — Que s’est-il passé ?
    — Tu ne te souviens de rien ?
    — Je crois que quelqu’un m’a frappée à la tête, ensuite il faisait noir et froid, mais c’est tout.
    — Je te raconterai tout, mon amour, pour l’instant, remets-toi !
    — Non, j’ai besoin de savoir pour me remettre.
    — Tu es sûre d’être prête ?
    — Oui, j’en ai besoin.
    
    Philippe entreprend de me raconter cette sombre histoire en pesant bien ses mots et en marquant de temps à autre de courtes pauses :
    
    — Alors voilà : J’ai eu ton message près d’une heure et demie après que tu l’aies envoyé, quand je suis sorti de ma ...
    ... réunion. J’étais tellement abasourdi, mais tellement sûr aussi que tu disais la vérité, que j’ai appelé la police et les ai convaincus d’intervenir, en leur faisant écouter ton message. Ils ont fait irruption chez mes parents qui ont avoué t’avoir vue mais ne pas savoir ce que tu étais devenue après avoir laissé Léa. L’inspecteur a parlé du message qu’il avait entendu et devant la pâleur de mon père, qui ne pensait pas que tu avais un portable, ils ont décidé de fouiller le garage et la cave.
    
    Ils t’ont trouvée inanimée, à même le sol, ils ont eu peur que tu ne reprennes pas connaissance ou que tu meurs en leur présence. J’ai pris la voiture pour aller chez mes parents et tout le temps du voyage j’ai pensé à mon cauchemar de la nuit précédente.
    
    Le SAMU t’a amenée ici. Je suis arrivé alors que l’ambulance partait et je l’ai suivie jusqu’ici. J’ai cru devenir dingue quand on m’a annoncé que tu avais un hématome cérébral et que le pronostic restait incertain. Le lendemain, ma sœur arrivait pour les vacances. Je l’ai appelée et malgré le choc, elle a bien voulu s’occuper de Léa pendant que je passais la plupart de mon temps, ici, à te veiller et à prier, comme jamais, afin que tu te rétablisses. Tu as passé quinze jours dans le coma. J’ai appelé tes parents qui sont revenus de voyage et nous nous sommes relayés à tes côtés, te parlant sans cesse pour te faire réagir. L’essentiel est, que tu te sois réveillée et que tu ailles bien.
    
    — Quelle erreur ai-je fait pour mériter ça ...