1. Un cordon étouffant ou salvateur


    Datte: 27/06/2018, Catégories: fh, voisins, amour, pénétratio, Auteur: fcomblee, Source: Revebebe

    ... mains et je passe mon index dans la bouche de la petite martyre pour sentir poindre les deux nouvelles quenottes.
    
    — Pouvez-vous me donner une petite cuillère ?
    
    Il me regarde, l’air interrogatif, ce qui m’oblige à poursuivre :
    
    — Je vais mettre fin à son supplice et au vôtre, faites-moi confiance.
    
    Il me donne la petite cuillère et je perce la gencive de Léa. Ça semble cruel, vu de l’extérieur, mais c’est pourtant très efficace.
    
    — Donnez-lui 200 mg de paracétamol et vous verrez, ça va passer très vite.
    
    Il me remercie et je repars chez moi avec un litre de lait dont je ne sais quoi faire puisque je n’en bois pas. Une demi-heure plus tard, le calme est revenu à l’étage. Mes pensées se tournent vers l’appartement voisin, je me demande où est la mère de Léa. Pourquoi ne l’ai-je jamais rencontrée ?
    
    Le lendemain soir, en rentrant, je trouve un bouquet de fleurs sur mon paillasson avec une petite carte accrochée au papier :
    
    Merci beaucoup, je n’ai plus mal du tout. Papa est d’accord pour que je vous invite à prendre l’apéritif, ce soir. Signé : Léa.
    
    À 19 heures, je sonne chez mes voisins en pensant que j’allais peut-être, enfin, connaître la maman de Léa. C’est encore lui, qui m’ouvre.
    
    — Merci pour les fleurs.
    — Je vous en prie, entrez.
    
    Léa est en train de jouer sur le tapis, elle babille, souriante. Je m’approche pour lui faire un bisou.
    
    — Je préfère te voir comme ça !
    
    Elle pousse un petit cri de satisfaction chaque fois qu’elle arrive à ...
    ... trouver la bonne forme à insérer dans le gabarit de sa maison, en plastique, colorée. Nous discutons en prenant l’apéritif. J’apprends que le papa se nomme, Philippe, qu’il est seul avec sa fille parce que sa femme, suite à une dépression post-partum, les a quittés, il y a 5 mois et qu’ils n’ont jamais eu de nouvelles depuis.
    
    — Je ne vis plus que pour Léa, nous l’avions tellement désirée ! Cela dit, ma vie sociale se résume à mon travail. J’ai aussi arrêté le sport car il faudrait que je la fasse garder et je n’ai aucune confiance dans les jeunes baby-sitters. Mes parents habitent de l’autre côté de la ville, mais je n’ai pas trop envie d’y aller deux fois par semaine.
    — C’est tout à votre honneur de vouloir vous occuper de Léa, à fond, mais vous devez penser à vous aussi. Je vous la garderais bien afin que vous puissiez reprendre le sport, le problème est que je rentre souvent tard et que j’ai parfois des gardes. Cependant, si vous avez envie de sortir, un soir, je la garderai avec plaisir.
    — Je pourrais vous prendre au mot !
    
    C’est ainsi que nos relations de voisinage se sont peu à peu transformées en relations amicales. Le visage triste que j’avais connu, reprenait vie. Philippe souriait souvent, il riait même parfois.
    
    Fin juin, il m’annonce qu’il va, pour la première fois, se séparer de sa fille pendant une semaine.
    
    — Ma sœur habite Bordeaux et elle vient passer la première semaine de juillet chez mes parents avec son mari et ses enfants. Elle n’a pas eu beaucoup ...
«1234...10»