Un cordon étouffant ou salvateur
Datte: 27/06/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
pénétratio,
Auteur: fcomblee, Source: Revebebe
... deux. J’adore Léa, mais je me suis retrouvée avec le statut de mère par procuration n’ayant pas profité de mon statut de fiancée. J’avais besoin que l’on se retrouve, seuls, et je pense que Philippe en éprouvait le besoin aussi.
Vendredi 17 décembre
Ce matin, Philippe se réveille aux aurores pour me faire l’amour, c’était rare en semaine, nous n’avions guère le temps.
— Que t’arrive-t-il ?
— J’ai fait un cauchemar, et dans mon cauchemar, tu partais, je te perdais et je refuse de te perdre ! Je t’aime trop !
— Moi aussi, je t’aime et je n’ai pas l’intention de te quitter ni de quitter Léa. Je vous aime tous les deux !
Nous avons fait l’amour comme le premier soir, d’une manière tendre et passionnée. Nous nous aimions d’un amour fort et nous étions prêts à déplacer les montagnes. Léa est très en forme ce matin. Philippe l’habille pendant que je prépare sa valise que je vais prendre avec moi, pour gagner du temps. Je m’arrange pour partir assez tôt du service, le temps d’aller récupérer Léa à la crèche et de traverser la ville. Je ne voulais pas arriver trop tard chez les parents de Philippe, histoire qu’il me reste un peu de temps pour mes achats.
Arrivées devant la porte de la demeure familiale, je prends une grande inspiration pour pouvoir affronter le dragon des lieux. Elle ouvre la porte et après un, quasi inaudible, bonsoir, emmène Léa, à qui, j’ai juste eu le temps de faire un petit bisou. Jean vient me serrer la main avec son air jovial habituel.
— ...
... Laure, vous tombez bien, j’ai besoin de votre avis.
— Mon avis ?
— Oui, un cadeau pour Philippe, suivez-moi !
Il prend son parka et je le suis, par l’extérieur, dans le garage.
— Faites attention de ne pas trébucher, c’est mal fichu ici, la lumière est de l’autre côté, ne bougez pas, je vais allumer.
Il fait nuit noire dans le garage, je reste sans bouger en attendant la lumière. Je perçois, plus que je ne l’entends, un vague bruit avant de recevoir un coup violent sur la tête. Je m’écroule sur le sol, de tout mon poids, dans une semi-inconscience. Je m’entends appeler :
— Jean ?
Je sens des bras me soulever puis me reposer à terre, à même le sol. J’entends résonner le bruit de clefs puis d’un verrou qui se ferme. Ma tête me fait mal, je tâtonne autour de moi, où est mon sac ? On m’a pris mon sac ! Suis-je toujours dans le garage ? Je ne suis pas sûre, ça sent l’humidité ici, le genre, cave à vins. Pourquoi ? Qu’ai-je fait de mal pour mériter ça ? Qui m’a frappée ? Mon dieu ! Il faut que je retrouve mon sac ! Je dois appeler quelqu’un à l’aide. Mon portable, oui bien sûr ! Qui pouvait savoir que je l’avais autour du cou ? Avant-hier, Philippe m’avait acheté ce cordon pour que je ne passe plus mon temps à le chercher au fond de mon sac. Rien ne l’énervait plus, que de me voir la main plongée dans mon sac, à la recherche du téléphone et quand je l’avais enfin trouvé, le répondeur s’était mis en marche. Il est là, ouf ! J’appuie sur le dernier numéro composé, ...