Un cordon étouffant ou salvateur
Datte: 27/06/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
pénétratio,
Auteur: fcomblee, Source: Revebebe
... dans mes bras et l’embrasser.
— Bonjour, jolie poupée.
— À cet âge-là, ça tend les bras à n’importe qui ! lance la mère de Philippe (Madeleine pour les intimes dont je ne fais pas partie)
Je ne réponds pas au pic lancé, et je me contente de chuchoter à l’oreille de Philippe qui s’approche pour embrasser sa fille :
— Je pense que nous allons passer une super soirée !
— Je t’avais prévenue.
Heureusement, sa sœur et son beau-frère se sont montrés sympathiques et nous avons pu discuter. Je voyais Léa bailler depuis un moment et je dis à Philippe, toujours tout bas pour ne pas que sa mère entende :
— Tu devrais la mettre en pyjama.
Il obtempère et il a bien fait, car peu de temps après, Léa s’est endormie dans mes bras. Madeleine voulait la prendre pour la coucher mais Philippe est intervenu :
— Non, maman, nous allons y aller.
Elle a fait une grimace, mais n’a pas osé contredire son fils. Tout le monde nous raccompagne à la voiture. Salutations et remerciements d’usage mettent fin à mon calvaire, enfin nous voici partis !
— Pourquoi ta mère se comporte de cette façon ?
— Je ne sais pas, mais ce que je peux te dire c’est que ça ne vient pas de toi, elle était déjà comme ça avec Sophie (sa femme).
— Humm, une mère castratrice ! Super les repas de famille, ton père a bien du mérite de la supporter.
Le reste du trajet s’est déroulé en silence et ce fut un soulagement d’arriver devant notre immeuble.
— Tu peux porter Léa, je prends ses affaires ...
... ?
— Oui bien sûr ! Tu ne m’en veux pas d’avoir dit du mal de ta mère ?
— Non, pas le moins du monde !
— Tu as un lit pliant pour Léa ?
— Oui pourquoi ?
— Pour le mettre chez moi !
— En voilà une bonne idée !
Nous avons improvisé une chambre d’enfants dans ma chambre d’ami et nous nous sommes retrouvés, plus amoureux que jamais, dans mon lit. Le dimanche matin, c’est Léa qui nous a réveillés. Je suis allée la chercher et l’ai emmenée rejoindre son père, dans mon lit, pendant que j’allais lui faire chauffer son lait. Elle n’avait pas l’habitude de se retrouver au lit avec son papa. En temps normal il était bien obligé de se lever, mais elle a eu l’air d’apprécier !
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Pendant cinq mois, nous avons vécu l’un chez l’autre, au gré de nos envies, jusqu’au jour où Philippe m’a proposé que l’on vive vraiment ensemble. Il se sentait prêt à refaire sa vie. La nouvelle de notre cohabitation n’a pas fait sauter de joie, sa chère mère ! Le contraire m’aurait étonnée !
Noël approche et la sœur de Philippe revient pour les vacances. Philippe me demande si je peux emmener Léa chez ses parents le vendredi soir car il a une réunion et il risque de rentrer tard. J’accepte à contrecœur, mais je me rassure en me disant que je n’allais pas être obligée d’y rester longtemps et que j’en profiterais, au retour, pour aller faire mes courses de Noël. Je me disais aussi que nous allions bénéficier de cette semaine pour nous retrouver, seuls, tous les ...