1. Marlène (chapitre 4)


    Datte: 12/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... concentration nazis. Elle trouva même sur l’un des sites une des pires inventions des bourreaux du quinzième siècle : la poire vaginale, aussi appelée poire d’angoisse. C’est un dispositif mécanique, plus ou moins cylindrique, constitué de trois parties articulées. Il était introduit dans le vagin, mais aussi parfois dans l’anus et même dans la bouche des suppliciées et dont un système de vis sans fin permettait d’en augmenter le diamètre jusqu’à 12 ou 15 centimètres, provoquant d’atroces souffrances en distendant ou en déchirant les organes. 
    Elle se disait que si de tels articles se trouvaient dans le commerce, c’est qu’il existait encore à l’heure actuelle des gens qui les utilisaient pour torturer leurs semblables. Elle en avait froid dans le dos et elle sentit soudain sa motivation et ses certitudes voler en éclats.
    
    Elle effaça son historique de navigation et éteint son ordinateur. Elle venait de pénétrer dans un monde dont elle ignorait tout il y encore deux jours, un monde effrayant qui la terrorisait mais qui l’appelait en même temps. Pourrait-elle vraiment y entrer ou s’enfuirait-elle dès qu’elle serait au pied du mur? Elle avait très peur de ses réactions. Arriverait-elle à dépasser ses inhibitions et ses tabous, ancrés si profondément en elle? Elle n’en savait absolument rien. 
    
    Pour le savoir, il fallait s’en approcher. A partir de samedi, elle commencerai à avancer dans cette direction. Si du moins elle réussissait ce qu’elle considérait comme un examen ...
    ... de passage, à réussir absolument. 
    
    Il lui avait dit que rien d’impossible ne lui serait demandé, mais le tout était de savoir où il plaçait la limite du possible. Elle était quand même inquiète, mais prête à beaucoup de sacrifices pour réussir. Il lui restait trois jours à attendre pour être fixée.
    
    La matinée se termina sans autre événement. À 13 heures, elle s’habilla et prit sa voiture. Elle sentait toujours la morsure  des pinces sur ses tétons, comme une douce chaleur. Pas désagréable, en fin de compte.
    
    Elle se rendit au magasin de bricolage et acheta toute une série d’accessoires, chaînettes, mousquetons, crochets, poulies, de la corde nylon aussi. Au rayon électricité, elle trouva deux sortes de pinces crocodiles, les unes beaucoup plus fortes et agressives que les autres. Elle en prit six de chaque type. Au rayon quincaillerie, elle trouva d’énormes écrous. Elle en prit une trentaine. Ils lui serviraient à fabriquer des poids en les collant entre eux.
    
    Elle sortit satisfaite. C’est vrai qu’elle avait dépensé pas mal d’argent mais elle avait pour se fabriquer une infinité d’instruments qui lui apporterai au delà de la souffrance, beaucoup de plaisir. Et elle avait tout l’après-midi pour bricoler, et peut-être même tester ses créations.
    
    Elle sortit sa boîte à outils pour y prendre une pince coupante, une pince universelle, des ciseaux et un cutter. Le premier objet serai un ensemble de deux pinces crocodiles, reliées par une chaînette de 50 centimètres au ...
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