1. Marlène (chapitre 4)


    Datte: 12/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... me laissent comme ça trois ou quatre heures. Je donnerai n’importe quoi pour un verre d’eau. Je ferai n’importe quoi pour pouvoir ne fusse que mouiller mes lèvres. Et c’est vrai, ils ont gagné. J’avalerais n’importe quoi de liquide si j’en avais la possibilité.
    
    Toujours personne ne vient. J’en arrive à souhaiter leur arrivée, à mes bourreaux. C’est bien là la pire torture psychologique. L’attente de la torture est pire que la torture elle-même. Savoir qu’ils peuvent venir à tout moment, même pendant mon sommeil. M’emmener, m’attacher, me violer, me faire subir les pires sévices et les pires humiliations, me sodomiser, aussi, si l’envie leur en prend. Je ne suis plus qu’un objet sans volonté, un morceau de viande soumis à tous leurs caprices. Je n’ai plus la force ni même l’envie de me révolter. J’ai abandonné la lutte.
    
    Deux heures au moins s’écoulent encore. Ils arrivent, ils sont trois, plus la femme. Ils me saisissent, me mettent à genoux et m’attachent les mains derrière le dos. Je me laisse faire. Je suis résignée, vaincue.
    
    La femme s’approche et me saisit par les cheveux. « Alors,  petite pute, tu n’as toujours pas soif? » De la tête, je fais signe que oui. Je ferme les yeux. « Ouvre la bouche, salope! » j’obéis. Je n’ai plus rien à perdre. 
    
    Le premier se vide dans ma bouche pendant de longues secondes. Malgré ma répulsion, j’avale son urine, essayant de ne pas en perdre une goutte. Le deuxième prend sa place. Il a du se retenir pendant des heures car ça ...
    ... n’en finit pas. Je parie qu’il y en avait pas loin d’un litre. Mais je bois, je bois. J’ai tellement soif. Quand arrive le troisième, je suis remplie jusqu’au cou. Je referme la bouche. Il se vide sur mon visage et sur mes seins. Je le laisse faire. Ça n’a plus d’importance.
    Ils s’en vont, me laissant seule, avec ce goût âcre dans la bouche et cette odeur sur tout mon corps. Ils ont oublié de me détacher les mains. Je vais rester avec les mains derrière le dos toute la nuit. De toute façon, les appeler ne servirait à rien. S’ils m’ont laissé dans cette position, ce n’est pas pour rien.
    
    Je me laisse tomber sur le pavé. Avec mes mains attachées, je n’ai pas pu m’allonger en douceur. Je bascule et ma tête heurte le sol. Je reste là, inerte. L’odeur d’urine qui me couvre me donne la nausée. Mais de toute façon, je n’ai rien à vomir, se ce n’est le litre d’urine que je viens d’avaler. Je finis par me laisser gagner par le sommeil. 
    
    Je suis réveillée à coups de cravache sur les fesses. Ils me mettent debout, jambes écartées. La femme est là, devant moi. Elle me regarde en souriant. J’ai peur, encore et toujours. Que vais-je encore subir?
    
    « C’est l’heure du déjeuner. Tout le monde dans la cuisine! » puis elle s’approche de moi, me renifle. « Beurk! Elle pue, cette saloperie! Allez lui faire un brin de toilette, extérieur et intérieur. »
    
    On m’a suspendue par les bras, au milieu de la cour, dehors. On m’a attaché les pieds, très écartés. Ils ne touchent pas le sol. Il ...
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