1. Édouard et Éloi (3)


    Datte: 12/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... se prendre la tête. De toute façon nous ne t’imposerons rien.
    
    —...
    
    — Et puis nous serions bien plus soudés après avoir franchi ce cap de la jalousie ! J’aime mon fils et aimerais avec lui tout partager... même cela, même toi.
    
    Lequel des deux avait saisi ma patte pour me donner l’impulsion nécessaire pour avancer ? Le plus jeune ? Le père ? Je m’en contrebalançais totalement. Les doigts qui se refermaient sur les miens me rendaient force et courage. L’envie était là, violente, présente d’une manière irrévocable. Manquait juste le ressort pour me donner un certain élan, et celui qui me tenait allait-il me permettre de passer outre mes craintes ?
    
    Mes jambes se dérouillaient et j’allais vers mon destin. Dès la porte franchie, plus de problème de savoir qui me remorquait. Le second aussi m’agrippait l’autre aile. Et c’était comme dans un rêve que je m’étais retrouvée assise près du chauffeur. Là encore, le trajet s’avérait très court. Seule sans aide, je franchissais les quelques mètres allant du véhicule à la maison d’Édouard. Si mes pieds touchaient bien le sol, mon esprit lui bloquait toujours sur ce qui m’attendait derrière les murs de cette demeure.
    
    Nous avions à peine franchi le seuil de ce home, que déjà ils m’entouraient, sans prendre le temps de retirer leurs vestes. Mes propres vêtements ne sauraient pas résister très longtemps à ces quatre mains qui en palpaient toutes les coutures, à la recherche des points de fermeture. J’avais une sorte de tournis ...
    ... qui m’interdisait de refuser quoi que ce soit. En aurais-je eu l’envie du reste ? Lorsqu’on se sent bien quelque part, pas question de quitter cet endroit et je devais me rendre à l’évidence, je souhaitais vraiment ce qui allait arriver.
    
    Celui des deux qui me faisait face venait de faire glisser vers le bas mon corsage, aidé en cela par le second dans mon dos. Mes bras entravés par les manches du vêtement, mon soutien-gorge devait bien vite laisser déborder ma poitrine. Et j’aspirais à la venue rapide d’une bouche sur les tétons incroyablement gorgés de sang, enflés au possible. Ma gorge laissait alors échapper de petits gloussements rauques, tout de suite muselés par une bouche masculine. Nous étions dans une relative obscurité.
    
    À quel moment les deux gaillards me soulevaient-ils sans vraiment d’efforts ? Je n’en avais plus aucune perception. Ce dont j’étais certaine c’était que j’allais devenir leur, pour la nuit et cette perspective m’enchantait. Mon corps tout entier réagissait sans me demander mon avis. Et si d’aventure mon cerveau retrouvait de temps en temps une parcelle de lucidité, il n’avait pas la force suffisante de contrer mes sensations charnelles hyper concentrées sous les caresses de ces deux-là. Lentement, j’étais mise à nu, au propre comme au figuré.
    
    Je m’arc-boutais sous des baisers de plus en plus chauds, sous ces langues qui titillaient chaque centimètre de cette peau qu’ils avaient découvert. Par contre je n’avais pas fait un mouvement pour les ...
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