1. Édouard et Éloi (3)


    Datte: 12/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... moi me dérangeaient par l’intensité des regards qu’elles laissaient transpirer. Je n’avais plus faim. La part de tarte maison commandée au début du repas repartirait comme elle était venue.
    
    Ce fut encore Édouard qui nous surprenait le plus en s’adressant à moi d’une manière plus douce.
    
    — Tu aimes lequel des deux le plus ? Au moins que les choses soient bien claires.
    
    — Mais... qu’est-ce que tu dis ?
    
    — Ben oui ! Lequel de nous deux baise le mieux ? Tu es une femme et ces trucs-là tu les sens mieux que nous. Avec lequel as-tu pris le plus ton pied ?
    
    — Bon, je crois que je vais rentrer. Nous n’allons pas nous quereller dans une salle de restaurant, au vu et au su de tous.
    
    — Non ! Mais puisque tu es une experte, tu pourrais peut-être nous accompagner chez moi. Et ma foi... pourquoi avoir à choisir ? Tu pourrais nous avoir tous les deux. Et en même temps aussi pour faire bonne mesure.
    
    — Ça ne va pas dans ta tête ? Tu ne penses tout de même pas que...
    
    — Que quoi ? Je t’aime, il t’aime, tu nous aimes, alors l’équation est pourtant simple. Tu fais l’amour avec les deux et ainsi tout le monde y trouverait son compte.
    
    —... ? Comment peux-tu imaginer une seule seconde que je vais accepter cela ?
    
    — C’est un souhait. Demande à Éloi ce qu’il en pense ! Après tu pourrais choisir entre lui et moi, ou qui sait, nous garder tous les deux. Et puis je serais content de vivre un truc de ce genre avec mon fils et la femme qui me fait vibrer. Qu’en dis-tu Éloi ?
    
    — ...
    ... Ben... je n’ai pas vraiment grand-chose à interjeter à ce que tu demandes. Je crois que j’aime assez Maud pour que ça devienne possible.
    
    — Ma parole, vous êtes complètement cinglés. Tel père tel fils. Deux pervers...
    
    — Tu nous suis ? Nous y allons ? Mais si tu viens, c’est que tu es d’accord sur le déroulement du reste de la soirée... à toi de décider. Nous ne voulons rien t’imposer, il faut que ce soit ton choix.
    
    Je n’en revenais pas. Ces deux hommes si semblables s’unissaient d’un coup dans la perversité. Les mots allaient à toute vitesse dans ma caboche, et le oui faisait le yoyo avec le non dans mon esprit. Mon corps aussi me renvoyait des stimuli partout et particulièrement au fond de ce ventre qui s’échauffait à la seule idée d’une visite. Étrangement aussi je visualisais des scènes ou deux hommes me faisaient un bien fou. Je serrais d’un coup l’anse de mon sac à main et comme eux je me redressais.
    
    Édouard réglait l’addition. Éloi près de moi n’osait pas affronter mon regard. Il restait la tête bloquée vers la porte de sortie, mal à l’aise de ce que lui et son père venaient d’échafauder. Et je devais avouer que ma chatte coulait alors que je restais là, immobile sans trop décider si je rentrais chez moi ou si je les accompagnais. Dans un brouillard, un nuage de ouate, la voix suave de l’un d’entre eux me parvenait, lointaine et cependant pressante.
    
    — Tu t’es décidée ? Allons ! Ne sois pas aussi bornée, pas trop rigide. La vie est faite pour être vécue sans ...
«1...345...8»