1. Édouard et Éloi (3)


    Datte: 12/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... déshabiller. Pourtant ces corps qui désormais se frottaient au mien ne portaient plus aucun textile. Nos chaleurs réciproques faisaient monter la température ambiante et ma bouche, submergée par des baisers de toutes parts, rendait les armes sans plus de combat. Les effets de ces touchers multiples décuplaient mes envies.
    
    C’était en permanence que des doigts me fouillaient, entraient en moi et allongée sur la couche d’Édouard, les bras en croix, je me laissais aller à ces turpitudes d’adultes en ronronnant comme un félin. Je n’avais pas essayé de toucher l’un ou l’autre, me contentant d’apprécier les instants magiques que ceux-là m’offraient. Mais l’un et l’autre aussi attendaient de moi des caresses précises sans oser les provoquer. Et quand l’un se décidait enfin, l’autre continuait à me tripoter dans un autre secteur.
    
    Une langue investissait ma chatte, l’ouvrant de son baveux passage. Les allers et retours fréquents de la limace entraînaient dans leurs sillages de délicieux frissons. Les soupirs que j’aurais voulu exprimer se trouvaient interdits par le bâillon de chair d’une bouche amoureuse se collant à la mienne. Mon cœur battait fort dans sa cage et les yeux clos, je me laissais embarquer vers des horizons faits de sensations variées. Je ne voulais pas voir le visage de celui qui le premier amenait à la place de ses lèvres, une bite bien raide.
    
    Je refaisais avec eux deux les gestes que séparément j’avais exécutés sur leurs membres tout aussi excités. Et les ...
    ... plaintes désormais se conjuguaient par trois. Ballottée dans tous les sens, pour finir par être prise par Édouard ou Éloi, par Éloi ou Édouard, l’ordre m’échappait pour de bon. Je me complaisais dans cette mouvance sexuelle débridée. Le goût du sperme de l’un se trouvait bien vite chassé par celui du second et mon ventre creusé par une mèche humaine, se liquéfiait sans interruption.
    
    Le petit bruit qui se faisait entendre à chaque coup de reins de l’un ou l’autre de mes partenaires résidait dans cette lubrification incontrôlée. Et je n’eus pas l’ombre d’une hésitation lorsqu’un d’eux me fit monter sur son ventre. Pas plus quand le second s’installa derrière moi. Bourrée par-devant et stimulée par-derrière, je me pâmais d’aise. Un seul petit pincement des lèvres, vite réprimé par un baiser fou, et déjà le deuxième sexe avait ouvert une voie inédite.
    
    Combien de temps avaient duré ces chevauchées fantastiques ? J’en avais perdu toute notion de temps et d’espace. Édouard et Éloi exploraient tour à tour chacun de ces orifices que de toute façon je leur prêtais bien volontiers. À plusieurs reprises, ils investissaient de concert chatte et anus et je hurlais sans discontinuer. Pas de douleur, celle du début, celle du dépucelage anal ayant été rapidement surmontée, il ne restait plus que le bonheur d’être ainsi remplie partout en même temps.
    
    Ce n’était qu’aux premières lueurs d’une aube nouvelle que nous nous étions endormis tous les trois, moi blottie entre ces deux mâles ...
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