1. La rue


    Datte: 25/01/2018, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, fépilée, coiffure, amour, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, amourdura, extraconj, Auteur: Duroc, Source: Revebebe

    ... nuisible. Je vois ce qui lui manque, la leçon n’est pas perdue. Ce soir, je vais imiter son étalon !
    
    — Ça vient, je pars.
    — Sors, crache sur mon dos.
    — Tu ne veux pas me boire ?
    — La prochaine fois. Étale, c’est bon pour la peau. T’en a mis une louche pleine, ma parole. Il t’en reste ?
    — Bon dieu, que tu es bonne. Il va falloir que j’y aille, mais demain je vais te faire ta fête. Je te remplirai, ça te sortira par les yeux, par les narines, ma belle. Tu aimes te faire enculer ?
    — Euh…
    — Je vois, monsieur est délicat. Je vais t’apprendre à jouir par tous les trous, ils sont faits pour ça.
    
    Un rustre, je n’avais pas exagéré. Ça doit plaire à certaines femmes. À toutes ? Qui pourrait me renseigner, un sexologue ?
    
    — Allez, on va à la salle de bain, moi aussi on m’attend au salon. Je vais être en retard.
    
    Et moi, je file. J’en sais assez. Mari cocu, mari déçu. Cinq années de mariage apparemment heureux viennent de voler en éclat. C’est triste, mais c’est la cruelle réalité. Malgré tout, je vais tenter de recoller les morceaux. Sans grand espoir de succès. Cette femelle enragée, mise en garde hier, vaut-elle la peine de verser des larmes. Le boucher, dans le feu de l’action, en connaisseur, l’a traitée de belle vache, de grosse cochonne. Elle n’a pas protesté. Sa conduite ne le lui permet pas.
    
    Elle semble aimer les coups de boutoir et les flatteries de ce niveau. Cette révélation me chagrine presque plus que mon cocuage après autant d’années de vie commune. ...
    ... Je ne suis pas snob, mais il y a des limites. Cette femme respectable a perdu son charme. Je l’aimais belle, passionnée, douce, avenante, distinguée. Un braquemart l’a mise en folie. Si elle trouve plus gros, plus long et plus vigoureux, que deviendra-t-elle. Mais qu’elle n’espère pas me voir mourir de chagrin comme le mari de la bouchère. J’aime trop la vie. Elle m’a trahi, je la quitte sans regret. Depuis hier j’ai revu mon étoile.
    
    L’un des clients de l’entreprise de sanitaire et chauffage cherche un locataire pour un appartement de type trois. Il accepte de me le louer à partir du premier officiellement. Je lui ai raconté mon infortune, il m’a consolé : « toutes des sal…, sauf ma mère ». Si je veux, je peux l’occuper dès demain. J’ai les clés.
    
    Je me rends à la grande surface, passe à la caisse de Laure. Elle débauche à 17 heures. Nous nous arrêtons dans un bar.
    
    — Laure, veux-tu de moi ?
    — Quoi ? Répète. J’ai bien entendu?
    — Tu m’as dit que tu me regrettais, alors, je te propose de vivre avec moi.
    — Ne te moque pas de moi. Tu es marié. Si c’est juste pour coucher avec moi, pas question : je suis sérieuse désormais. Et puis il y a Marcel, tu ne le connais pas. Jaloux et violent, je me tiens à carreau, sinon je dérouille !
    — Ah ! Bon. J’espérais que tu étais sincère. J’ai décidé de divorcer. J’étais si heureux du hasard qui m’avait amené chez toi. Excuse-moi.
    — C’est quoi ce délire ? Tu divorces, tu te mets avec moi ? Explique.
    — La cause du divorce, tu la ...
«12...789...13»