1. La rue


    Datte: 25/01/2018, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, fépilée, coiffure, amour, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, amourdura, extraconj, Auteur: Duroc, Source: Revebebe

    ... ils ne se gêneraient pas pour faire mieux ou pire selon le point de vue.
    
    Je la croyais en train de diriger son salon de coiffure. J’étais à mille lieues d’imaginer qu’elle pût s’exposer en public dans les bras d’un étranger. Voilà pourquoi je n’avais pas mis de nom sur ce corps qui se trémoussait de façon aussi impudique devant moi. Jamais je n’aurais supposé… En public, ma femme se conduisait comme une chienne en chaleur, sans souci pour sa réputation. Depuis quand était-elle exhibitionniste ? Avait-elle fait un pari ? Que penseraient ses clientes ? On allait jaser. C’était comme si je portais, inscrit en lettres de feu sur le front : « Cocu »
    
    Sans réfléchir, je suivis l’inconnu. Il marchait comme un homme pressé. À trois cents mètres de là, une femme bien en chair lui tendait les bras. Visage rougeaud et jovial, c’était la bouchère. Il s’arrêta, l’enlaça et se livra à la répétition de la scène précédente. Ou presque, car il y avait une importante différence de gabarit entre les deux femmes. La mienne plutôt élancée et mince contrastait avec cette silhouette rondouillarde. Cette fois le genou ne franchissait pas le passage plus resserré entre des cuisses certainement plus volumineuses. Mais le jeu de mains respectait la même stratégie et le déhanchement suivit immédiatement, presque obscène sur ce trottoir, à la vue des passants. La bouchère était veuve et semblait se moquer du qu’en dira-t-on. Son défunt n’en souffrait pas.
    
    — Dépêche-toi, je t’attends. J’ouvre ...
    ... à 15 heures. Tâche d’être là avant, j’ai envie.
    
    Incroyable, ce démon mettait le feu dans les boutiques de la ville.
    
    Mon homme reprit son chemin. Il finit par s’arrêter devant un immeuble de trois étages. Il appuya sur une sonnette du milieu. Une femme apparut à une fenêtre :
    
    — C’est toi, Marcel. Dépêche-toi, ta patronne t’appelle au téléphone. Où étais-tu ?
    
    Il s’engouffra dans un couloir sombre. Je lus son nom: Marcel Ontel. J’aurais aimé en savoir plus. Marcel sortit avec une bicyclette et roula vers le centre.
    
    Je sonnai. La même voix agacée demanda :
    
    — C’est toi, Marcel. Quoi encore ?
    — Excusez-moi madame, j’effectue un sondage sur les produits d’entretien. Vous pourriez gagner un lot de produits efficaces. Voudriez-vous répondre à quelques questions simples ?
    — Montez à l’étage.
    
    J’arrivai sur le palier et découvris une nouvelle surprise.
    
    — Mais, tu es Louis. J’ai reconnu ta voix! Si je m’attendais… Entre !
    — Laure, toi ici ?
    
    Après des années, je me retrouvai en face de mon premier amour. Laure, la quasi fiancée. Depuis l’âge de quatorze ans nous étions amoureux, inséparables. Nous avions découvert ensemble le baiser, les caresses timides, les premières audaces. J’avais vu pousser sous mes mains ses jeunes seins, connu les premiers émois charnels. Nous nous étions juré un amour éternel. Quand nous étions séparés, nous nous donnions rendez-vous dans l’étoile polaire. Elle m’avait montré comment était faite une fille en écartant le tissu de sa ...
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