La rue
Datte: 25/01/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
cocus,
fépilée,
coiffure,
amour,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
amourdura,
extraconj,
Auteur: Duroc, Source: Revebebe
... connaîtras demain. Si tu veux de moi, je t’épouse. Souviens-toi, on s’était juré de s’aimer toute la vie. Alors, tu veux ou tu veux pas, comme dit la chanson ?
— Je n’y crois pas ! Bien sûr que je veux, mais…
— Pas de mais, viens avec moi, je vais te montrer quelque chose.
Elle a vu l’appartement. Elle m’a embrassé chastement, comme jadis, est restée longtemps contre moi, s’est mise à pleurer comme une mioche, m’a ému aux larmes.
— Demain nous achetons un lit, une table et des chaises et nous emménageons si tu le souhaites. Tu m’as dit que tu as ton jour de repos. Je viens te prendre vers onze heures. Prépare tes affaires. Sois prête. On s’embrasse ?
Nous sommes « chez nous », sans meubles. Le baiser debout nous enchante. C’est bien mon amour d’autrefois, je reconnais, sa salive, sa douceur. Elle est tendre, fond en bouche. Elle est plus en chair, mais son corps maintenant dénudé est émouvant et beau. Peu à peu nous retournons aux temps heureux de notre adolescence. Nous avons vécu, nous avons mûri, nous retrouvons nos rêves. Et nous les accomplissons. Le parquet reçoit nos corps. Laure m’accueille en elle avec infiniment de tendresse, je la possède en douceur, nos cœurs sont remplis d’allégresse. L’éjaculation nous surprend. Laure ne me repousse pas, je ne me retire pas : c’est un acte complet, plein d’amour, sans calcul, sans crainte : nous nous aimons, nous faisons l’amour, tout notre corps et tout notre cœur participent aux retrouvailles dans cette première ...
... grande fête des sens libérés. Émilie m’a rendu ma liberté sans le vouloir. Sa partie de jambes en l’air après l’affront public du baiser dans la rue a servi de déclic à mon audace. Je l’avais aimée sincèrement, elle a tout cassé. Cet amour est mort. Vive l’amour.
Je suis encore marié. Émilie est épuisée par le travail et veut se coucher sans regarder la télé. Je devrais comprendre. Mais je ne comprends pas. J’insiste, parce que, contrairement à elle, je sais que c’est la dernière fois. De la salle de bain au lit, je colle, j’attrape un sein, pince une fesse, passe une main entre les jambes. Elle aimerait résister; son vagin se souvient encore d’hier soir, dit-elle. Elle ne peut pas invoquer la copulation brutale de l’après-midi ! Je m’étonne :
— Pourtant j’ai été très doux. Tu es irritée ? Il faudra consulter ton gynécologue. Veux-tu que je demande un rendez-vous ? Montre-moi tes plaies.
— Grand fou, regarde puisqu’il le faut.
— Je connais le remède : il faut appliquer une cuillerée à soupe de sirop de corps d’homme. Respecter la dose prescrite sans la dépasser. Le remède doit être frais et absorbé à la sortie du tube.
Émilie rit de la mauvaise plaisanterie. Marcel a moins marqué ses mâchoires que ses muqueuses vaginales. Elle aimerait les préserver en vue de la rencontre prévue demain avec l‘amant viril pense-t-elle. Je dirais bestial, il se prétend taureau ! Elle se jette à pleine bouche sur mon membre. Heureusement que Laure n’a pas exagéré. S’il s’agit d’éviter ...