1. La rue


    Datte: 25/01/2018, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, fépilée, coiffure, amour, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, amourdura, extraconj, Auteur: Duroc, Source: Revebebe

    ... de l’une et de la grossièreté de son amant en titre.
    — C’est dégoûtant.
    — Il ne faut pas s’en attrister. C’est leur problème. L’important c’est la qualité de leur viande. Imagine une seconde que tu tombes amoureuse d’un athlète aussi vulgaire, personne ne comprendrait l’alliance d’une beauté comme toi avec cet espèce de taureau. Tu ferais pitié.
    — Assurément. Mais je sais me tenir. Et puis tu es vivant et je t’aime, mon amour.
    
    Je venais d’arranger un peu la vérité, d’inventer les réactions de témoins qui ne m’avaient pas adressé la parole, de décrire mon concurrent sous les traits les plus sombres. Qu’en resterait-il demain à 14 heures ? Émilie savait se tenir : je l’avais constaté en ville ! Je devais me montrer sous mon meilleur jour, si je voulais, sans conflit, ramener ma femme à la raison. Hélas, le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas et le sexe est encore plus déconcertant que le cœur, selon les plus optimistes.
    
    Je déployai tous les moyens qu’un bon amant utilise pour combler sa maîtresse. Je l’amenai à désirer l’union, à la réclamer. Mes mains, mes doigts, ma bouche, ma langue caressèrent, chatouillèrent, creusèrent. Émilie se tordait de plaisir, roucoulait, s’ouvrait, m’appelait. Marcel l’avait mise en condition, sa vulve avait enregistré des signaux forts, ils avaient imprégné son cerveau et accéléré son temps de réponse aux stimuli. Et je les multipliai, ces fameux stimuli. Je stimulai par frottement des parois internes du vagin, je croquai un ...
    ... clitoris déjà énervé par la jambe du boucher, je stimulai la rose pastille, je mordillai la pointe des seins déjà durcie. Enfin j’accordai les cordes sensibles du violon miauleur: je la pénétrai, limai comme un fou, la tournai et retournai, la fis gémir, crier de plaisir.
    
    Elle se donna, se servit. J’eus droit à des mots d’encouragements puis à des paroles flatteuses. Quelle chance elle avait de m’avoir épousé. Ce n’était pas le moment de cesser. Je redoublai d’efforts, chatouillai, défonçai. Une deuxième charge la fit délirer. Rarement elle s’était montrée aussi chaude, aussi assoiffée d’orgasme. Son vocabulaire m’étonna :
    
    — Baise-moi plus fort, prends-moi, baise, baise ! Enfonce-moi, défonce-moi. Baise. Quelle bonne bite. Pousse, bouscule, va, baise, baise encore. Allez viens, lâche la sauce.
    
    Je la connaissais plus réservée. Avait-il suffit d’un baiser sulfureux sur ce trottoir pour la transformer en furie sexuelle ? Avait-elle puisé dans le répertoire de films érotiques ou de revues pornographiques cette façon inhabituelle d’exiger sa satisfaction ? Marcel en était à ses débuts : elle avait dû lui communiquer son adresse. Ce ne pouvait pas être son langage. Était-il le premier ? Un autre avait-il enrichi son vocabulaire ? Et ce déchaînement, presque étonnant chez une femme pourtant loin d’être une sainte-nitouche, m’avait charmé avant de devenir effrayant par sa démesure. Repue, elle s’endormit bien vite. À qui rêvait-elle ?
    
    Le matin elle me répéta combien elle ...
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