La rue
Datte: 25/01/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
cocus,
fépilée,
coiffure,
amour,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
amourdura,
extraconj,
Auteur: Duroc, Source: Revebebe
... appréciait l’originalité des coupes de mon épouse et me félicita d’être l’époux d’une aussi jolie personne. Émilie avait plus de chance qu’elle.
— Il faut que je retourne au travail. Mais nous devrions nous revoir.
— C’est que Marcel est très jaloux. Il travaille surtout le matin. Dans deux jours, j’ai une journée de congé, si tu veux venir.
Notre baiser n’avait rien de comparable aux embrassades dont je venais d’être le témoin.
Laure n’entendit plus parler de produits d’entretien et dut se demander ce qui m’avait conduit à elle.
Ce soir-là, je fus le mari parfait. Gentil, à l’écoute. Émilie se plaignit de clientes qui avaient oublié l’heure des rendez-vous, je m’indignai avec elle. Je lui fis des compliments sur sa bonne mine. Malgré des contrariétés, elle savait garder sa bonne humeur. Je lui trouvais même un air plus heureux que d’habitude et m’en réjouissais. Je l’accompagnai à la salle de bain, lui frottai le dos, lui fis un massage des pieds fatigués par la station debout, frôlai intentionnellement les parties intimes, exploitai l’excitation provoquée par Marcel, la conduisis au lit dans les meilleures dispositions. J’étais persuadé de remporter une victoire définitive sur Marcel si ma bonne humeur apparente s’accompagnait de prouesses sexuelles.
— Tu sembles si heureuse, la journée a été bonne?
— Plus que tu ne pourrais l’imaginer.
Pas besoin de beaucoup d’imagination pour savoir d’où venait sa gaieté. Si elle avait su à propos de Marcel et de sa ...
... patronne. Lui révéler l’existence d’une rivale pourrait lui faire renoncer à son écart programmé ou, au contraire, la lancer dans une compétition acharnée et pourrait me faire passer pour un cafard. D’un air dégagé, je lançai:
— Je suis allé en ville pour mon patron. Sur un trottoir, j’ai aperçu un homme et une femme qui s’embrassaient avec une impudeur incroyable.
Devant sa réaction gênée, j’ajoutai :
— Des passants scandalisés m’ont déclaré que la bouchère et son maître désosseur devraient se cacher pour se frotter comme ils le faisaient en public. Quelle honte!
Soulagée par l’énoncé de l’identité des amants, Émilie garda pourtant une ombre dans les yeux. Je plaisantai sur le manque de tact de gens aussi dénués de savoir vivre. Je m’amusai de la mauvaise réputation des intéressés et des cancans qui se répandaient inévitablement dans une petite ville. Émilie approuvait mes propos et trouvait scandaleuse l’attitude de la veuve joyeuse.
— Tu sais, du temps de son mari, elle faisait déjà scandale. Le malheureux homme en est mort de chagrin. Quelle garce. Son boucher, maître désosseur, dis-tu : elle l’a anobli. Ce ne serait pas un dénommé Marcel?
— Je crois avoir entendu ce prénom, mais je ne sais plus. Toujours est-il qu’il semble rustre et mal embouché. Je ne vois pas ce qu’une femme peut lui trouver. La bouchère, peu appétissante elle-même, et veuve, se rabat sur ce qu’elle trouve. Les gens plaisantent sur l’accouplement de ce duo éhonté, sur l’union de l’argent ...