Bien connaître son histoire pour ne pas la revivre
Datte: 02/06/2018,
Catégories:
fh,
bizarre,
amour,
nonéro,
confession,
mélo,
portrait,
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amourdura,
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consoler,
attirautr,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... qu’elle jouira en me griffant, et que nous nous endormirons sans nous séparer. Je sais qu’un peu plus tard je viendrai lui apporter le petit-déjeuner, qu’elle prendra le plateau pour le poser au sol, et qu’elle m’attirera vers elle pour faire l’amour à nouveau.
Les violences qu’elle a subies lui reviennent de moins en moins en mémoire à mesure que nous nous construisons nos propres souvenirs communs, des souvenirs de bonheur, de joie, de complicité. Marlène me demande de plus en plus souvent de la prendre plus brutalement, de la secouer, d’abuser d’elle. Elle voudrait que je prenne moins de précautions, que je me lâche un peu. Mais j’avoue avoir un peu de mal. J’ai toujours peur de lui faire mal, de me comporter comme son ex.
Récemment, j’étais arrêté à un feu en rentrant d’un chantier quand j’ai vu que j’avais un SMS. Au parking suivant, j’ai fait une pause pour lui répondre.
J’ai gambergé en roulant. C’était la première fois qu’elle parlait comme ça.
Et elle disait vrai. C’était un jour particulier ; elle était décidée. Je ne sais pas pourquoi ce jour-là, pourquoi à ce moment-là, et je dois avouer que je n’étais pas particulièrement à l’aise. Ce n’est pas que l’idée de défoncer une nana me soit désagréable. J’en ai baisé, des filles, mais c’est une femme que j’aime et que je respecte plus que tout, alors je n’étais affectivement pas très à l’aise.
Elle a voulu que je la prenne à quatre pattes, que je la tire par les cheveux en même temps, que je lui dise des ...
... mots crus, que je la traite de salope. Elle aurait voulu que j’oublie à quel point je l’aimais pour la baiser comme une pute, que je profite de sa chatte offerte, de sa bouche gourmande, que je « crache ». Si c’était compliqué au début, le plaisir qu’elle semblait prendre à ce traitement débridé m’a un peu libéré. Je n’ai pas pris autant de plaisir que dans nos ébats « classiques », mais elle oui. Ça se voyait. Elle n’avait jamais joui aussi fort et aussi souvent avec moi avant ça. Elle avait besoin de ça, de se sentir possédée avec force, avec « virilité », sans tendresse, sans égards, juste avec l’intention de profiter de son cul.
Nous avons eu une longue conversation après, une fois apaisés. Marlène s’est confiée à moi sans pudeur, sans faux-semblants. Elle m’a avoué qu’elle repensait parfois à son ex-mari. C’était évidemment un connard fini, mais elle repensait quand même aux bons moments qu’ils avaient eus ensemble, et finalement elle m’avait demandé ce jour-là de la prendre de cette façon parce qu’à chaque fois qu’elle se revoyait avec son mari violent dans ces moments de baise, des émotions positives ressortaient. Il y avait une partie de lui qui lui manquait. C’était dur à entendre, mais sincèrement j’ai été très honoré qu’elle soit aussi honnête avec moi, que sa confiance en moi soit si totale qu’elle accepte de se livrer ainsi.
Maintenant je sais. Je sais quand elle a envie de tendresse, et quand elle a envie d’autre chose. Dès que j’entends un mot un peu cru ...