1. Petit traité de sociologie amateur


    Datte: 01/06/2018, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe

    ... de manière très gauche ou de façon plus perverse.
    
    – Les pudiques
    
    L’arrivée en clinique est un double calvaire pour eux. D’une part parce qu’ils ne vont pas bien ou au moins ont des inquiétudes sur leur bien-être. Ensuite, parce que la pudeur à l’hôpital, elle en prend un coup. On se retrouve à poil pour un rien. Devant une quantité de personnes, et le plus souvent des femmes. Qui, de plus, n’ont pas beaucoup de considération pour l’intimité. C’est monsieur Dujardin qui ne veut pas que l’infirmière baisse son pantalon de pyjama pour la piqûre dans la fesse. Ce sont de grosses larmes de honte qui coulent sur les joues de monsieur Nemery quand l’infirmière le rase avant l’opération. Et ce n’est pas parce que son beau pubis se dégarnit ! Ces personnes ont une grande pudeur et les premiers moments à l’hôpital sont vraiment pénibles pour eux.
    
    Le calme des infirmières, leur compétence, leur tact permet parfois des miracles. Et certains arrivent à comprendre en quelques jours que leur pudeur ne se situe pas là où ils le pensent. Il arrive même que certains rient de leurs attitudes des premiers jours. Il y en a aussi qui versent dans l’excès contraire. Ceux là sont rares, mais je me souviens de monsieur Dupont qui après avoir manifesté des accès de pudeur qui rendaient le travail des infirmières difficile, a évolué de manière telle qu’un soir il a sonné. L’infirmière de service est allée voir ce qui se passait. Elle l’a trouvé nu au milieu de sa chambre. C’est dans cette ...
    ... tenue qu’il a voulu expliquer qu’elles, les infirmières, l’avaient guéri d’une maladie aussi sérieuse que son cancer, le ridicule de sa pudeur. Et nous sommes nombreuses dans le service à avoir pu profiter de sa nudité généreusement exposée. La plupart des patients de cette catégorie rentrent cependant chez eux en espérant ne plus avoir à revenir un jour en clinique !
    
    – Les moralistes coincés du cul.
    
    C’est monsieur Beckers qui fait sa prière pendant que l’infirmière fait sa toilette intime. Qui trouve que ces petites dévergondées sont des mauvaises filles. Alors que ces petites dévergondées, comme il dit, lui lavent son cul dégueulasse. Qui regrette le temps où c’était les bonnes sœurs qui soignaient les malades. S’il savait. Je n’en ai pas connues beaucoup, mais celles que j’ai connues n’étaient pas les plus bégueules !
    
    Ces malades le sont tout autant du ciboulot. Le corps est considéré comme impur, il rabaisse l’homme. Et que dire du sexe et des plaisirs interdits qui l’entourent. C’est bestial tout ça !
    
    Évidemment, si l’un deux tombe sur une petite infirmière un peu perverse, pas particulièrement sexuellement perverse, mais remontée contre ces pudibonderies ridicules, et bien ce pauvre monsieur, risque d’en voir de toutes les couleurs. Même soigné par une infirmière « bonne mère », même avec une petite quéquette sans attrait, cette infirmière qu’il ne respecte pas, attaquera là où ça lui fait mal. Et ce sera juste en dessous de la ceinture, là où il ne veut pas ...
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