Petit traité de sociologie amateur
Datte: 01/06/2018,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe
... qu’on aille regarder ou toucher. À l’hôpital, c’est le seul endroit où les hommes ne sont pas maîtres de leur pantalon ! Et ce monsieur de se retrouver cul nu plus que nécessaire, avec parfois en prime l’une ou l’autre remarque désobligeante, l’air de rien :
— Il ne doit pas faire pipi le petit zizi que voilà ?
Les hommes normaux (!)
Eh bien oui ! Malgré ce que le début de mon texte pourrait laisser penser, l’hôpital a pour mission première d’accueillir des malades. Des gens normaux qui vivent un moment de difficulté avec leur santé. C’est parfois bénin, c’est parfois plus grave, et c’est parfois très grave.
Les premiers jours d’hospitalisation, tout tourne autour de la maladie. Et le reste apparaît bien secondaire. On accepte de bouffer n’importe quoi, on est peu sensible aux infirmières qu’elles soient mignonnes ou qu’elles aient les mains baladeuses. Et puis, la situation évolue, parfois elle empire, parfois on va mieux, on est rassuré. Quand on va mieux et qu’on est rassuré, s’il reste quelques jours d’hospitalisation, en général dans ces cas là la libido retrouve sa place. Parfois de manière démesurée. Quand la situation empire, il n’y a d’abord pas cette remontée de la libido. Cependant, la force de l’habitude aidant, on commence à vivre avec sa maladie, au moins à l’accepter et à revenir malgré tout aux choses simples de la vie. Ce sont les visites de la famille et des copains, c’est la bouffe et c’est le cul, les seins, les mains et le sourire des ...
... infirmières.
Les obsédés.
Malades ou blessés d’accord, mais le cerveau toujours bien installé dans le pantalon ! Il y a un peu de trouille chez ces malades : va-t-on se réveiller après la table d’opération ? Des douleurs parfois sérieuses, mais que sister morphine (ou l’une ou l’autre de ses comparses) aident à gérer, un peu de timidité dans cet univers blanc et un peu froid…
Mais ce fond de trouille, ces douleurs ou ce soupçon de timidité ne sont pas suffisants pour leur faire perdre l’envie de profiter des choses de la vie. Et comme la bouffe et l’alcool, ce n’est pas possible à l’hosto, reste le sexe. Et comme la bonne vieille baise n’est pas la plus simple à réaliser – juste un petit coït rapide pour les plus audacieux qui ont la chance d’être visité par une compagne ou assimilée aussi audacieuse – c’est vers d’autres plaisirs qu’ils s’orientent.
La drague intempestive, le matage à travers les tabliers des infirmières et enfin et de manière la plus évidente dans ce type d’établissement, le plaisir (et la découverte) de l’exhibition, les trois possibilités se mélangeant allègrement.
Le nombre de patients qui pensent pouvoir draguer une infirmière est impressionnant. L’image de l’infirmière salope à la dent dure. Et comme ces soignantes, à défaut d’être complaisantes, sont patientes et rarement farouches, les patients s’imaginent avoir entrouvert une porte, ce qui n’est que plus que rarement vrai !
Le phantasme de l’infirmière nue sous son tablier, c’est cette ...