1. Petit traité de sociologie amateur


    Datte: 01/06/2018, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe

    ... volontairement ou non, il sera apparu à un moment inadéquat dans une tenue plus que légère. « T’as été voir l’exhib pour son médoc ? Encore à poil, je parie ? »
    
    Apparaissent aussi régulièrement dans les conversations des « misters érection », des « misses gros nibards » qui font la joie des infirmières, bien loin de leur sainte apparence dans ce métier difficile…
    
    Trois catégories d’infirmières :
    
    Relativisons cependant… Sans connaître le tréfonds du subconscient des infirmières, certaines semblent être plus ou moins portées à s’amuser de tout ce qui concerne le sexe, et ce qui l’entoure.
    
    Je proposerais trois catégories-types d’infirmières : les infirmières catho-moralisatrices, les infirmières bonnes mères et les infirmières zobsédées comme elles se définissent parfois elles-mêmes.
    
    Les catho-moralisatrices.
    
    Ce sont les infirmières pour qui le sexe est banni de toutes les conversations. Elles refusent de participer au moindre dialogue un peu olé-olé avec leurs collègues, parlent verge, pénis ou testicules, quand cela est médicalement absolument nécessaire et, même dans ces cas là, elles tentent de l’éviter. Elles exècrent les patients qui ne peuvent maîtriser la plus petite érection, les traitants de malades (ben oui, c’est normal à l’hôpital) ou d’obsédés sexuels (alors que des érections involontaires sont des réalités courantes dans les hôpitaux, même avec des malades en mauvais état !). Parmi ces extrémistes, on en trouve qui refusent tout net de soigner ...
    ... ces « pervers », d’autres qui n’acceptent que de soigner les parties du corps éloignées de cette partie indécente. Certaines se sont parfois autorisées à crier leur scandale ou à claquer des portes au nez de malades bien marris de ne pouvoir maîtriser leur « petit chose ». Sans calcul précis, et en me basant simplement sur mes diverses observations et sur les échanges avec des collègues, on peut estimer cette part de la population exerçant la profession entre 10 et 15%.
    
    Les infirmières bonnes mères (À prononcer avec le pagnolesque accent marseillais. À l’exception des lecteurs québécois qui me feraient l’honneur de me lire. Je crains la soupe entre ces deux magnifiques accents du sud de la France et du Nord américain).
    
    Bonnes mères parce que ce qui les intéresse plus que tout, c’est leur métier d’infirmière et la part de sacerdoce qu’il contient. Elles montrent peu d’intérêt pour les choses du sexe, même si elles sont capables de s’amuser des « bêtises », comme elles disent, de certaines de leurs collègues. Elles appellent les patients par leur nom ou par leur numéro de chambre, mais jamais elles ne les appelleront par un surnom « déplacé ». Cependant, si on leur parle de 36 cm, elles sauront très bien de qui il s’agit et ne feront pas de scandale face à cette appellation. Parfois même un léger sourire se dessinera sur leur visage. Rarement plus.
    
    Parfois cependant une situation particulière, connotée sexuellement, pourra les faire réagir. Des attitudes particulièrement ...
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